Quand le ciel bas et lourd - Baudelaire - Spleen - Lecture analytique
Publié le 19/08/2012
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Cette crise semble être un cycle et se répété perpétuellement. Elle semble être sans issue. Dès le début, on sent l’étouffement. Les éléments du paysage (le ciel, la terre, la pluie) sont l’un après l’autre affectés d’images qui interdisent toute échappée (« couvercle « v1, « cachot « v5, « barreaux « v10). On relève le thème de l’oppression et celui de la claustration. Dans la première strophe, les adjectifs « bas et lourd «, le verbe « pèse « et le substantif « couvercle « v1, suggèrent, avec une intensité croissante, l'idée d'écrasement physique et d'étouffement moral. L'espace alors se rétrécit, en commençant par l'horizon, qui enserre de son « cercle « v3, en continuant par la « terre [...] cachot « v5 qui, sous nos yeux, se ferme par les côtés (« murs «, v7) et par le haut (« plafonds «, v8) ; et si les « barreaux « v10 de la pluie, multipliés à l'infini, rendent la « prison « plus « vaste «, ce n'est pas pour la faire plus habitable, mais pour affirmer l'universalité d'une réclusion à caractère obsessionnel. Ainsi, on comprend mieux l’angoisse exprimée.
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