« Publier un livre c'est procéder à un lâcher de vampires. Les livres sont des oiseaux secs, exsangues, affamés, qui errent dans la foule en cherchant éperdument un être de chair et de sang sur qui se poser, pour se gonfler de sa chaleur et de sa vie : c'est le lecteur », dit Michel Tournier dans Le magazine littéraire en 1981. A l'aide des cinq textes proposés et des romans que vous avez lus, vous vous demanderez si la part que Tournier fait au lecteur n'est pas excessive.
Publié le 21/07/2012
Extrait du document
...
Liens utiles
- « Publier un livre c’est procéder à un lâcher de vampires. Les livres sont des oiseaux secs, exsangues, affamés, qui errent dans la foule en cherchant éperdument un être de chair et de sang sur qui se poser, pour se gonfler de sa chaleur et de sa vie : c'est le lecteur », dit Michel Tournier dans Le magazine littéraire en 1981. A l'aide des cinq textes proposés et des romans que vous avez lus, vous vous demanderez si la part que Tournier fait au lecteur n'est pas excessive.
- « Je définirais le livre une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs. Je dirai mieux encore : le livre est un petit appareil magique qui nous transporte au milieu des images du passé ou parmi des ombres surnaturelles. Ceux qui lisent beaucoup de livres sont comme des mangeurs de hachisch. Ils vivent dans un rêve. Le poison subtil qui pénètre leur cerveau les rend insensibles au monde réel et les jette en proie à des f
- A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tandis que l'expérience des autres ne le touche pas. L'art transmet d'un homme à l'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vie
- A l'aide d'exemples tirés de votre expérience de lecteur, de spectateur, d'auditeur, commentez cette opinion d'Alexandre Soljenitsyne : « Les artistes peuvent surmonter la faiblesse caractéristique de l'homme qui n'apprend que de sa propre expérience tandis que l'expérience des autres ne le touche pas. L'art transmet d'un homme à l'autre, pendant leur bref séjour sur la terre, tout le poids d'une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vie
- P. Valéry déclare: « Quant à moi, je classe les livres selon le besoin de les relire qu'ils m'ont plus ou moins inspiré. » En cherchant à définir, à l'aide d'exemples, les raisons qu'on peut avoir de relire un livre, vous apprécierez l'opinion de P. Valéry.