Présentez sous forme d'un développement composé de trente à cinquante lignes, votre point de vue sur le pouvoir des grands média populaires pour créer l'événement. Vous chercherez à en préciser les limites, en songeant aux différents éléments qui interviennent (esprit critique, intérêts véritables du public, probité des journalistes...).
Publié le 24/02/2011
Extrait du document
...
«
ton d'un commentateur radiophonique ou télévisé.
— Les techniques sont considérables : équipes de reporters au niveau des hommes, matériel «pour couvrirl'actualité».
Les satellites même sont utilisés.
b) Le média est l'événement.
Le cas est assez rare et Pierre Viansson-Ponté n'y fait pas allusion.
Le paragraphe précédent considérait les médiacomme un moyen de transmettre une nouvelle.
Il arrive que le média soit l'événement.
Ainsi le célèbre J'accuse deZola.
Mais on peut penser aussi aux actions des journalistes du Washington Post pour l'affaire du Watergate quiaboutit à la démission du Président Nixon.
Dans un sens un peu différent «le direct» peut créer l'événement : confrontation politique à la télévision lors decampagnes électorales ou voyages spatiaux...
ou rencontres sportives.
c) L influence sur le public.
Pour mesurer «le pouvoir» des média pour créer l'événement, il est nécessaire d'envisager les réactions du public.
— Lors d'une transmission importante on peut voir les rues «se vider» ; parfois au contraire les gens en discutentdans la rue, au bureau.
— Le pouvoir est, en tout cas, quantitativement impoitant du fait du nombre des spectateurs ou lecteurs touchés.DEUXIÈME PARTIE : Les limites.
a) La résistance du public : esprit critique.
Le public peut redonner à un événement sa juste place : comme le signale P.
Viansson-Ponté l'exceptionnel ne doitpas masquer le quotidien.
Une catastrophe ferroviaire ne doit pas faire oublier que l'essentiel du réseau fonctionnenormalement.
— Le véritable intérêt du public.
Parfois un événement est mis en vedette, mais un sentiment d'agacement peut seproduire lorsque la nouvelle, répétée avec insistance, n'a que peu de rapports avec les préoccupations matérielles,économiques, financières, du public.
b) Le rôle des journalistes.
De même que le lecteur exerce son esprit critique, de même le journaliste peut situer un événement dans soncontexte, le « dédramatiser », lui donner sa juste mesure : un fait de délinquance juvénile, par exemple, ne doit paslaisser penser que tous les jeunes sont des délinquants.
Le rôle du journaliste est bien d'éviter cette généralisationpar une présentation sobre et argumentée..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon
- Selon A. Jacquard « devenir intelligent (...) c'est se créer soi-même. » Dans un développement composé et argumenté, vous présenterez les réflexions que vous suggère ce point de vue.
- André Gide a écrit : « Connais-toi toi-même, maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque s'observe arrête son développement. » Que pensez-vous de cette critique de l'introspection, tant au point de vue psychologique que moral ?
- Expliquez et discutez l'esthétique qui se dégage de ces lignes de Buffon (Discours de réception à l'Académie française, 1753): «Pourquoi les ouvrages de la Nature sont-ils si parfaits ? C'est que chaque ouvrage est un tout, et qu'elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s'écarte jamais ; elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu
- Voyez-vous, comme Michel Carrouges, les dangers du «hasard objectif» chez les surréalistes : «Si le hasard objectif peut apparaître à première vue comme une des grandes forces de libération pour l'homme, puisqu'il est la manifestation dans la vie «réelle» du pouvoir magique de l'esprit poétique, il aurait aussi un envers secret, pouvoir de terreur et d'asservissement ou même de mort. Ce vaste réseau de réminiscences, de prémonitions et de coïncidences stupéfiantes dont il est la manife