Préface des Fleurs du Mal
Publié le 15/05/2011
Extrait du document
La plupart du temps la poésie est traduit comme un art mort, délaissé, intéressant seulement les plus vieux ou ceux qui l’étudient dans le cas scolaire. O toi lecteur, qui de la poésie tu as une mauvaise image tu dois comparer le recueil qui tu as entre les mains comme les milliers d’autres recueils de poésies ennuyants qui sont passés entre tes mains. Détrompe toi car comparé aux autres celle-là tu la liras avec passion. Ce recueil est la preuve que la poésie n’est pas morte, elle est toujours là et malgré ce que vous pensez elle est d’actualité. Ici l’auteur Charles Baudelaire a su donner un souffle de vie à ses écrits, une vivacité impressionnante. Tout le monde a son histoire, chacun la raconte à sa manière, Baudelaire pourtant mort depuis un siècle, arrive à travers ces vers nous faire ressentir encore les moments de sa vie. Que ce soit quelques secondes ou sa vie entière ces vers sont si profonds qu’on pourrait s’y perdre.
«
temps est arrêté (« La vie Antérieur » XII ou « L'invitation au voyage » LIII).
A la recherche d'un ailleurs, où laparesse féconde est principale, un temps pour la méditation et la création, il recherche l'évasion et la seule évasionpossible n'est pas forcément un rêve car chez Baudelaire ce serait la mort.
Pour échapper à ce monde qui lui a faittant de mal la mort est la seule délivrance face à l'ennui de l'auteur « Le Voyage » magnifique quatrain d'ailleurs.« Les Lesbiennes » trop provocant passa à « Les Fleurs du Mal » aussi traduit comme fleurs cueillies sur un champde souffrance pour combattre le mal les armes selon Baudelaire serait l'art et l'amour.
On lui demande de retirer 6poèmes et il en rajouta 32 je sens une pointe d'insolence en lui qui me fait sourire.
Cette œuvre comprendl'expérience personnelle de l'auteur et l'expérience universelle.
Il tourna le dos à la nature et il y rencontra la ville,où la plupart de ces poèmes s'y situent (voire « Les petites vieilles » XCI).
J'apprécie Baudelaire car il montre de laville non pas ce que l'on voit mais ce que l'on y cache c'est-à-dire le décor et les gens et nous sommes « Lesgens ».
Baudelaire nous met en valeur, selon lui le ciel s'est assombri, la lumière vient de l'Homme et non de Dieu.
Cesentiment de solitude au milieu d'une foule de vie, je comprends parfaitement car même si on est entouré on esttoujours seul au fond.
Baudelaire a visé l'idéal et a récolté la déception et l'échec et a été amené à prendre endégout l'existence j'ai compris la quête de l'absolu rend l'existence difficile et que le spleen est une difficulté dans lavie.
Ce qui est bien chez Baudelaire c'est que tout se sent, oui la prédominance de l'odorat peut vous emmenez loin.Baudelaire n'est pas si sombre qu'on le pense, il ne vénère peut-être pas Dieu mais il vénère La Beauté qui est pourelle la fête de l'esprit.
La Beauté est comme l'idéal à ses yeux il n'y a qu'à lire « Elévation » où on voit à quel point ilest libéré au point qu'il attende d'elle un salut qu'elle lui rende « l'univers moins hideux et les instants moins lourds »(« Hymne à la Beauté »).
Il va jusqu'à à la comparer à de l'opium dans « Les phares » (VII).
Il est tout simplementincroyable, car après toutes ces souffrances il arrive à dire que c'est une malédiction mais une « Bénédiction » carla souffrance imposée au monde est une place au Ciel.
Ce recueil qui est aujourd'hui dans pratiquement tous nosprogrammes scolaires tout en gardant son petit air de provocation.
Et cette phrase citée par une lycéenne : « Elle apris en vieillissant le bouquet des meilleurs crues sans avoir perdu après plus d'un siècle la saveur acide de lamodernité.
» A travers ces 150 poèmes, on obtient une nouvelle approche du mystère du monde d'après ArthurRimbaud ce recueil est l'un de mes plus beaux voyages.
« Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partentPour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! ».
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Préface fleurs du mal
- préface charles baudelaire fleurs du mal
- Anthologie Préface Fleurs du Mal de baudelaire
- Texte d’étude : Charles Baudelaire, « L’Ennemi », Les Fleurs du Mal (1857): Le temps mange-t-il la vie ? (HLP Philo)
- Fiche de révision Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire (1857)