Préface Arthur Rimbaud (écriture d'invention)
Publié le 08/11/2017
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Préface d'Arthur Rimbaud Cher lecteur, à toi qui s'apprêtes à lire mes poèmes, je voudrais tout d'abord te présenter mon existence si tu le veux bien. Tout d'abord je m'appelle Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud je suis né le 20 octobre 1854 à Charleville en France. Depuis que je suis jeune je m’intéresse à la poésie. J'ai écrit mes premiers poèmes vers l'âge de quinze ans. En 1869 j'ai participé aux épreuves du concours académique où j'ai remporté le premier prix de vers latin sur le thème de Jugurtha (un roi de l'époque romaine). Vers l'âge de 16 ans j'ai fugué car je voulais me rendre dans la capitale mais arrivé à la gare du nord de Paris je me suis fais contrôlé et cause d'un billet de transport irrégulier j'ai été détenu dans la prison Mazas. Pendant ma détention j'ai demandé à mon ancien professeur avec lequel je me suis familiarisé de payer ma dette, il a donc accepter de me la payer et en plus de cela il m'a payé un billet de train pour me rendre à Douai et m'a offert son hospitalité avant que je retourne à mon foyer. Peu de temps après suite à l'encerclement de la capitale par l'armée Prussienne mon professeur décide de s’engager volontairement dans la Garde nationale je décide donc de le suivre mais n'étant pas majeur je n'ai donc pas été accepté malgré mes protestations. Suite à cette déception j'ai faits la connaissance d'un ami de mon professeur s'intitulant Paul Demeny qui par chance était codirecteur d'une maison d'édition. Je suis mort d'une carcinose généralisée le mardi 10 novembre 1891 à Marseille. Durant ma courte vie j'ai écrit plusieurs poèmes dont cinq recueils: «Derniers vers, Illuminations, Les Stupra, Poésies et Une saison en enfer» que l'on pourrait classer dans le symbolisme. Dans cette anthologie je vais vous parler de quatre poèmes appartenant au recueil «Poésies»: «Le Mal, Le cœur volé, Les corbeaux et Mort...

«
Le mal
Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu;
Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement!…–
Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir!
Analyse:
Ce poème a été écrit 1870.
Il est composé de quatre strophes c'est-à-dire un sonnet
(deux quatrains et deux tercets).
Le mètre utilisé est un alexandrin et possède des
rimes croisées.
La qualité des rimes utilisées est pauvres et leur genre est féminines.
Le principal thème abordé est la mort, comme ce poème nous le montre vers 7 «-
Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,» et vers 4 «Croulent les
bataillons en masse dans le feu;».
Le poète fait référence à Dieu notamment au vers 9
«Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées» et vers 8 «Nature ! ô toi qui fis ces
hommes saintement!…–» où il fait allusion à la religion par une invocation de la
nature.
J'ai choisi ce poème car il parle de la tristesse des mères causé par la mort de leurs
enfants et que je trouve que ce poème évoque beaucoup de sentiments notamment la
compassion.
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