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Pourquoi et comment la littérature a représenté à travers les siècles la cruauté et l'atrocité de l'homme ?

Publié le 20/06/2015

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Biroum Dissertation Fouad 1°S5 Nombreux sont les écrivains qui ont représenté à travers la littérature les différents traits de l'homme. Que cela soit en bien ou en mal la littérature a été, et reste, un miroir de l'humanité. Plus précisément nous verrons pourquoi et comment la littérature a représenté à travers les siècles la cruauté et l'atrocité de l'homme. Pour cela nous étudierons tout d'abord qu'à travers leur textes les écrivains critiquent et veulent corriger les moeurs de l'homme. Puis nous verrons ,plus précisément, qu'ils veulent corriger l'aspect inhumain et bestiale de celui-ci. Enfin, nous analyserons le fait que malgré l'ampleur du message il y ait cependant des failles, les limites de celui-ci. La littérature étant un miroir de la réalité, elle représente l'homme sous tout ses traits, par exemple dans les « Lettres Persanes » de Voltaire nous pouvons lire le regard d'un étranger sur la communauté française, Voltaire à travers le personnage peint la société française pour pouvoir faire réagir le peuple, il leur donne le reflet de cette société. Les auteurs ont comprit ce pouvoir de miroir sur la société de l'époque qu'avait la littérature, il permet de changer la société et les hommes, ils essaient donc de l'utiliser à bon escient pour corriger les moeurs et bâtir une société idéale. « Castigat ridendo mores » (corriger les moeurs par le rire) citation du poète Santeul reprise par Molière qui en fera sa devise. Qui par exemple dans « Le médecin malgré lui » critique la...

« Montaigne « Essais » où il dit « Je vis en un temps où foisonnent des exemples incroyables du vice dont je parle » le vice dont il parle ici est la cruauté de l'humain qui ne cesse d'augmenter, l'homme devrait être bon mais au contraire la cruauté augmente à foison, l'homme devient cruel, plus loin nous pouvons repérer le champs lexical de l'horreur dans son texte « monstrueuses, tortures inusitées, mise à mort nouvelles » l'homme en devient lamentable et comme Montaigne dit, ils ne font ça que pour le simple plaisir de voir quelqu'un d'autre souffrir. De plus nous pouvons retrouver des traces d'ironie dans les textes critiquant le comportement sadique de l'homme, pour que le lecteur se dise que sa façon d'être est critiquable, ridicule voir qu'il se rende compte qu'elle est inhumaine par exemple dans le texte de Voltaire « Dictionnaire Philosophique » « Les Français, qui passent, je ne sais pourquoi pour un peuple fort humain, s'étonnent que les Anglais, qui ont eu l'inhumanité de nous prendre tout le Canada, aient renoncé au plaisir de donner la question ».

Ici « la question » est la torture que la plupart des français prennent la joie de donner aux êtres qui leur semble « inférieurs » cela avait commencer avec les animaux pour évoluer jusqu'aux humains comme au temps des Romains.

Nous pouvons souligner que les français se questionnent, s'étonnent, sur le choix des Anglais qui ont eu l'inhumanité de reprendre tout un territoire, refuse le plaisir de torturer un « être inférieur ».

Dans cette citation Voltaire critique d'un ton ironique les français, c'est un peuple qui passe pour un peuple humain alors qu'ils s'adonnent à la torture des hommes.

À travers cette ironie Voltaire soulève une lourde question, une interrogation pour lecteur, comment un français qui utilise la torture d'un humain pour se divertir peut-il être humain ? Enfin Albert Camus dans son texte « Actuelles III, Chroniques Algériennes », qui a été écrit dans le contexte récent et sanglant de la guerre d'Algérie, nous fait part de son désaveu de la situation dans laquelle la France et l'Algérie ont plongé.

Il déplore que la France ait commit des actes de barbaries ce qui a suivi des actes de barbaries du FLN il déplore donc toutes violences « Les représailles contre les populations civiles et les pratiques de torture sont des crimes dont nous sommes tous solidaires.

», « Dès l'instant, […], où, même indirectement, on les justifie, il n'y a plus de règle ni de valeur » Albert Camus veut ici que toute personne se détache de ses actes sous peur de retourner « À la jungle ».

Nous avons donc pu voir ici que les textes du corpus formaient un fil directeur l'atrocité de l'homme, malgré les mises en garde des différents écrivains, ne faisait qu'augmenter jusqu'à en arriver à un point inimaginable et sanglant qui marquera toute l'Histoire. De ce fait nous pouvons nous demander si le message des écrivains qui prohibent et dénoncent la monstruosité de l'humain ne fait pas fasse à des limites.

En effet la complexité des œuvres peut être un frein à la compréhension du message et donc le message ne portera plus ses fruits, effectivement de leurs. »

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