Pour mieux préserver la langue il faut l'attaquer
Publié le 28/01/2013
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«
Défense et illustration de la langue française de Du Bellay, 1549.
Poète français
écrit défense de la langue française, donner dignité face aux langues anciennes.
Contre le prestige aveugle de ces langues, français n’est pas une langue barbare.
Pour lui tâche incombe aux poètes, tout son deuxième chapitre est constitués
d’ordonnances à ces hommes, explique comment écrire leurs œuvres afin de
parvenir à défendre la langue, comme les rimes, ou la prononciation des vers.
Perfection de la langue française, devient un outil littéraire dans un contexte de
concurrence linguistique.
Peut également être charge du lecteur, à lui de défendre sa langue, d’être sélectif
afin d’apprécier les ouvrages de qualité.
II.
Qu’est-ce que l’attaque de la langue française ?
· Une attitude active, voire agressive
Renversement complet, ne s’agit plus de protéger en conservant, mais de protéger
en agissant sur.
Différence de la défense classique qu’on a vue jusque là, simple
attitude passive.
Là véritable action, prendre en charge cette attaque, dépassement
de l’entreprise de conservation.
Idée d’agressivité, de combat.
Mettre à mal, critiquer, détruire certains aprioris.
Entreprise périlleuse
· Comment attaque-t-on une langue ?
Plusieurs façons d’attaquer la langue, on peut se demander lesquelles sont prises
en charge par cette métaphore ?
Plusieurs exemples, inventer nouveaux mots, majorité poètes comme le
abracadabrantesque de Rimbaud en 1871 (le cœur supplicié), aller aux limites de
la syntaxe comme Proust, avec des longues phrases de plusieurs lignes
(exemples), remettre en cause la versification classique Hugo (et d’autres…),
Hernani (à expliciter).
Mis à mal des règles classiques, renouveau, déstructuration
· Qu’est-ce que l’attaque de la langue peut-lui apporter ?
L’attaque peut sembler dénaturer la langue, la transformer à outrance, à tel point
que nous ne la reconnaissons plus, qu’elle semble nous être étrangère.
Pourtant,
peut nous amener à réfléchir sur ce qui est vraiment important dans la langue, sur
ce qui fait sens, qui nous permet de comprendre.
Exemple du Grand Combat, de
Michaux, analyse pourrait dire raconte le combat de la vie, mais ici pourrait être le
combat contre la langue qu’évoque Proust, ce poème peut raconter le combat, qu’il
soit du poète, du lecteur, ou de n’importe qui, contre la langue, qui lui parait au
premier abord incompréhensible, mais qui ne l’est pas tant que ça lorsqu’on y
regarde bien.
III.
L’attaque n’est pas toujours une solution, d’autres propositions
s’offrent lorsqu’il s’agit de manier la langue
· Une manière ludique de jouer avec les mots, façon apaisée, en
opposition avec l’attaque
Jouer avec la langue, lui faire dire quelque chose de manière détourné, en faire
son alliée pour exprimer ce que l’on souhaite.
Exemple Voyelles de Rimbaud, jeux
sur la langue, nouvelle conception de la langue, les voyelles ont une signification,
ne sont pas signes arbitraires mais ont un sens, chacune d’elle représente quelque.
»
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