PONSARD (François)
Publié le 15/03/2019
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PONSARD (François), poète français (Vienne, Isère, 1814 - Paris 1867). Après avoir traduit Byron [Manfred, 1837), il donna en 1843 une Lucrèce qui fit date : inspirée par le récit de Tite-Live, jouée à l'Odéon par Marie Dorval et Bocage, la pièce apparut comme une sorte de réveil de l'esprit classique. Ponsard, dès lors, fut un « nouveau Corneille » que l'on opposa aux romantiques, et Lucrèce devint le manifeste d'une « école du bon sens » qui ne dura guère. Agnès de Méranie (1846), la seconde tragédie de Ponsard, n'eut pas le succès de la première, pas plus d'ailleurs que Charlotte Corday (1850) dont le personnage inspirait aux spectateurs certains rapprochements avec la situation contemporaine : la pièce réconcilia Ponsard avec les romantiques qui finirent presque par voir en lui l'un des leurs. La suite de son œuvre comprend des comédies, comme Horace et Lydie (1850), pièce « antique » écrite pour Rachel, et une tragédie avec des chœurs de Gounod [Ulysse, 1852). Sous l'Empire, Ponsard donna des comédies de mœurs [l'Honneur et l'Argent, 1853 ; la Bourse, 1856) qui furent des succès. Il y eut encore Ce qui plaît aux femmes (1860) et surtout une comédie historique, le Lion amoureux (1866), où Ponsard s'inspire encore de la Révolution, vue cette fois à travers l'aventure sentimentale d'un conventionnel. Romantique « assagi », auteur de « bon sens », Ponsard tenta une conciliation qui ne s'imposait pas, et ses triomphes, bien réels, ne furent que des succès d'arrière-garde.
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