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Poème "Les Usines" Emile Verhaeren

Publié le 20/06/2013

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I- le portrait réaliste d’une ville un paysage industriel - Le champ lexical de la ville: répétition de « faubourgs « (v. 5 et 6) et « banlieues « (v.10 et 15) ; « trottoirs (v.27) ; carrefours (v.23) ; grand’rue (v.18) ; canal (v.3) ; quais (v.4) ; squares (v.20) «, Cet univers urbain est constitué d’éléments industriels. = constructions industrielles ( le titre du poème, « les usines « ; la répétition de « usines et fabriques « (v.7 et 17)) = un univers géométrique (cf. symétrie) : modernité // peinture cubiste : « se mirant (v.2) ; face à face (v.4) ; rectangle, cubes (v.8) ; symétriques (v.14) «, = chp lex des matériaux de construction : « fers (v.12) ; rouillés (v.18) ; poix (v.2) ; granit, briques (v.8) «, = chp lex des éléments chimiques et les métaux : « fers (v.12) ; poix, salpêtre (v.2) ; scories (v.21) «. un paysage urbain triste et monotone a. La monotonie - Des répétitions de termes :  « banlieues ; usines ; fabriques « (voir ci-dessus) + la répétition de « faubourgs « (v.5 et 6) soulignée par l’emploi de l’adjectif « lourds « à la rime, donc accentué (v.5) ; l’assonance en [ou] renforce l’impression de lieux identiques et sans diversité, La monotonie provient aussi du cadre général : idée d’immobilité avec les termes « eau ; canal ; quais « dans le première strophe (ici, pas d’évocation d’automobiles, de trains, etc., seulement des éléments statiques), - La monotonie est également accentuée par l’aspect symétrique (v.14) ; l’expression « face à face « (v.4) ; le reflet des éléments : « se mirant dans l’eau « (v.2) ; les termes « canal droit, à l’infini « (v.3) ; les longs murs (v.8, 9 et 15) ; les termes « des lieues « et « à l’infini « à la rime, - Par l’opacité ténébreuse sans fin (v.2 et 3) : avec le terme « brouillard « (v.11) (mis en relief avant la virgule, cf. l’accentuation) et le temps pluvieux qui renforce l’évocation sombre : « pluie « (v.18) ; + vocabulaire évoquant la nuit (« ombre « (v.4) ; répétitions de « nuit (v.4 et 16) et « noirs « (v.9 et 14) ; « poix « (v.2)) et les...
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« première strophe (ici, pas d'évocation d'automobiles, de trains, etc., seulement des éléments statiques), - La monotonie est également accentuée par l'aspect symétrique (v.14) ; l'expression « face à face » (v.4) ; le reflet des éléments : « se mirant dans l'eau » (v.2) ; les termes « canal droit, à l'infini » (v.3) ; les longs murs (v.8, 9 et 15) ; les termes « des lieues » et « à l'infini » à la rime, - Par l'opacité ténébreuse sans fin (v.2 et 3) : avec le terme « brouillard » (v.11) (mis en relief avant la virgule, cf. l'accentuation) et le temps pluvieux qui renforce l'évocation sombre : « pluie » (v.18) ; + vocabulaire évoquant la nuit (« ombre » (v.4) ; répétitions de « nuit (v.4 et 16) et « noirs » (v.9 et 14) ; « poix » (v.2)) et les couleur ternes (dans la première strophe avec le blanc du « salpêtre » - matière blanchâtre née de l'humidité -, et surtout dans a quatrième strophe avec les termes « plâtras ; blanc ; pâle »), - Enfin, l'anaphore de la conjonction de coordination « et » (v.2, 6, 9, 11, 19, 20, 27, 28, 30) : lien d'addition traduisant l'idée d'accumulation et d'énumération sans fin, Cette monotonie entraîne un sentiment de tristesse. Un univers triste La tristesse qui ressort de la description est exprimée par l'exclamation et l'interjection « Oh ! » du vers18 à travers lesquelles Verhaeren ne peut s'empêcher de donner son sentiment. - Un univers livide (sans couleurs, voir ci-dessus) et malsain : idée de dégradation et de pourriture avec les termes « scories » et flore [...] pourrie », à la rime (v.21 et 22) ; ces idées sont renforcées par l'assonance en [a] des vers 20 à 22, - La misère humaine : Dans ce monde essentiellement matériel, l'homme se caractérise par des aspects maladifs liés à la pauvreté : le complément du nom « guenilles » (v.6) (qui annonce les usines) est repris pour les femmes (v.19), - La misère est aussi visible dans les lieux de d'habitation : « rouillés » (adjectif mis en valeur à la césure et qui porte l'accent, v.18) ; la dégradation et la pourriture sont soulignées par l'assonance en [i] dans les termes « caries ; scories ; pourries » (v.20 à 22) et l'écho sonore des termes « plâtras » et « pâle », - Puis l'évocation de l'alcoolisme (thème fréquent dans la littérature de la société industrielle, cd.

Zola,. »

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