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Phèdre est-elle une tragédie classique?

Publié le 07/10/2018

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II. Le classicisme

1) La règle des trois unités

 

Dans Phèdre de Racine, on remarque que l'oeuvre obéit aux règles imposées par le classicisme au XVII° siècle ce qui signifie qu'elle

 

cherchera à se rapprocher du vraisemblable. Cette vraisemblance est mise en valeur par la règle des trois unités : l'unité d'action, de temps et de lieu, prouvant ainsi que Phèdre est une pièce classique. En effet, Phèdre comporte une intrigue principale à laquelle peut être liée une intrigue secondaire comme l'amour entre Aricie et Hippolyte mais qui s'achève par la mort de ce dernier qui vient rappeler que ce n'est pas la véritable issue de la pièce. Cette oeuvre se déroule de manière rapide : on apprend dès les premiers vers qu'Hippolyte veut quitter Trézène :

 

«Le dessein en est pris : je pars, cher Théramène,

 

Et quitte le séjour de l'aimable Trézène.»

 

De plus, dès sa première apparition, Phèdre décide de mourir :

 

«Je ne me soutiens plus : ma force m'abandonne.» vers 154

 

l'enchainement des actions ne fera que retarder et confirmer cette décision. Enfin, la pièce ne contient pas beaucoup de déplacements et l'impression d'urgence est renforcée par le sentiment d'enfermement provoqué par l'unité de lieu. Tous ces éléments se rapportent aux règles des trois unités prouvant ainsi que cette oeuvre est classique.

« registre de cette pièce est tragique. II.

Le classicisme 1) La règle des trois unités Dans Phèdre de Racine, on remarque que l'oeuvre obéit aux règles imposées par le classicisme au XVII° siècle ce qui signifie qu'elle cherchera à se rapprocher du vraisemblable.

Cette vraisemblance est mise en valeur par la règle des trois unités : l'unité d'action, de temps et de lieu, prouvant ainsi que Phèdre est une pièce classique.

En effet, Phèdre comporte une intrigue principale à laquelle peut être liée une intrigue secondaire comme l'amour entre Aricie et Hippolyte mais qui s'achève par la mort de ce dernier qui vient rappeler que ce n'est pas la véritable issue de la pièce.

Cette oeuvre se déroule de manière rapide : on apprend dès les premiers vers qu'Hippolyte veut quitter Trézène : «Le dessein en est pris : je pars, cher Théramène, Et quitte le séjour de l'aimable Trézène.» De plus, dès sa première apparition, Phèdre décide de mourir : «Je ne me soutiens plus : ma force m'abandonne.» vers 154 l'enchainement des actions ne fera que retarder et confirmer cette décision.

Enfin, la pièce ne contient pas beaucoup de déplacements et l'impression d'urgence est renforcée par le sentiment d'enfermement provoqué par l'unité de lieu.

Tous ces éléments se rapportent aux règles des trois unités prouvant ainsi que cette oeuvre est classique. 2) La règle de bienséance Dans Phèdre de Racine, on remarque que l'oeuvre obéit aux règles imposées par le classicisme au XVII° siècle ce qui signifie qu'elle cherchera à se rapprocher du vraisemblable.

Cette vraisemblance est mise en valeur par la règle de bienséance prouvant ainsi que cette oeuvre est classique.

En effet, dans Phèdre, aucune scène de violence, vulgarité n'est présente même si la tragédie n'est pas un genre mièvre : le récit de Théramène exprime le supplice d'Hippolyte et l'horreur de ce qu'il a subi : «Tout son corps n'est bientôt qu'une plaie» vers 1550 La passion dévorante de Phèdre n'est pas exprimée vulgairement. La révélation des sentiments de Phèdre pour son beau-fils Hippolyte ne transcrit pas les règles de la bienséance puisqu'elle a été poussée a les lui dévoiler par Oenone : «Unissez-vous tous deux pour combattre Aricie.» vers 362. Tous ces éléments liés aux scènes tragiques de la pièce se rapportent à la règle de la bienséance prouvant ainsi que Phèdre est une oeuvre classique. Conclusion Racine a donc à sa disposition une certaine quantité de moyens afin de nous faire savoir de manière concrète ce qu'il respecte dans sa pièce.

Le registre tragique ne peut exister sans les notions de destin, de fatalité, de tourment auxquelles le héros est confronté.

D'autre part, Phèdre obéit aux règles imposées par le classicisme au XVII° siècle (notamment par Boileau).

À partir du classicisme, la réflexion intellectuelle, la recherche de la perfection et la vie sociale cessent d'apparaître comme des parties différentes.

Le classicisme apparaît comme une véritable vision du monde, où, d'après Baudelaire « tout n'est qu'ordre et beauté ».... »

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