?Perceval est-il le modèle type du personnage romanesque ?

« ● Explication de la mère de Perceval concernant le passé de la famille, contribue à préciser la caractérisation du personnage ● Le personnage est doté d’un caractère spécifique, est unique ● Décrit comme naïf par ses actions, scène de la tente, est un “nice”, un rustre ● Maupassant, Bel-Ami : lui aussi comme les romans qui suivent le Perceval est caractérisé : succès auprès des femmes, manifeste toute son assurance et toute son ambition, tendance au calcul.

Il a un regard prédateur, sa démarche et sa négligence envers les passants qu'il croise montrent l'étendue de son sentiment de supériorité C.

Le personnage comme fonction ● Perceval est le moteur de l’action, son éducation est le prétexte à une série d’aventures, on peut compter 24 épisodes ● Une sorte de roman d’apprentissage, découvre le monde lorsqu’il franchit le pont ● Le personnage de Perceval est pensé comme une fonction agissante, animé par un puissant désir de devenir un véritable chevalier ● Triple éducation → chevaleresque/amoureuse et courtoise/religieuse ● Education par le corps : les combats ● Education par l’esprit : les leçons de sa mère, Gornement de Gort ● Ce désir est limité par les capacité tout d’abord réduites de Perceval ● Confère au roman sa dynamique et sa cohésion, cette fonction on la retrouve ● Flaubert, Madame Bovary , l’histoire tient et existe grâce au personnage, donne une consistance et est la raison de l’histoire, l’histoire existe grâce au personnage d’Emma II.

Une esquisse plus qu’un archétype du personnage de roman A.

Un être exceptionnel sans dialectique ● Perceval est un être exceptionnel, extraordinaire ● Un chevalier qui gagne tous ses combats, une puissance physique ● Un homme très courageux, une force de caractère hors du commun ● Il ressent une vocation → celle d’être chevalier, un devoir impérieux ● Au fil des siècle, tendance à relativiser la grandeure d’âme et la puissance du personnage de roman jusqu’à en faire des anti-héros → Meursault B.

L’analyse psychologique à ses balbutiements ● Il n’y a à proprement parler pas d’analyse psychologique ● Très peu de pauses narratives ● Même dans la contemplation des gouttes de sang qui est pourtant un moment capital de la narration, Perceval est seulement décrit de l'extérieur, le passage est très court ● Durant tout le roman, pas d’introspection, on ne connaît et l’on est renseigné sur la psyché du personnage par ses actions. »