Pensez-vous que l'amour que l'on porte à un enfant soit plus étouffant que libérateur ?
Publié le 22/02/2012
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«
au père, aux grands-parents et, pourquoi pas, aux frères et sœurs aînés s'il y a un écart d'âge important, et à tous les proches qui prodiguent de l'amour à tel ou tel enfant.
A priori, en multipliant ainsi les points de vue, on diversifie aussi les façons d'aimer, laissant plus d'autonomie à l'enfant. L'enfant : âge / fille ou garçon ? b.
Il est certain que la perception d'un enfant de trois ans et de dix ans ne sera pas la même.
En fonction du besoin d'autonomie, l'analyse peut être modulée.
Remarquons toutefois que les termes de la page proposée s'appliquent à un très jeune enfant (trois ans dans le contexte).
Par ailleurs, Elena Gianini Belotti affirme que le courage et l'intrépidité sont identiques « chez les deux sexes ». Toutefois on peut se demander si un amour d'égale intensité ne prend pas des formes plus étouffantes pour la fille, plus libératrices chez le garçon.
Sans préjuger de la réponse, la question mérite d'être posée.
3.
Utilisation de ces idées
Nous avons un peu développé ces idées pour éclaircir le sujet. L'introduction se contenterait de les mentionner : ce que nous avons appelé « texte », puis « contexte » (a et b) constituerait l'essentiel.
La précision des termes relevés en c et d serait plus rapide.
Mais attention, si l'on parle dans l'introduction de l'élargissement du cercle affectif ou de l'âge des enfants, il faut absolument retrouver ces idées dans le développement.
développement
Nous allons simplement recenser les idées qui vont dans le sens d'un amour étouffant, puis d'un amour libérateur. Enfin nous déterminerons des axes de discussion.
1.
Un amour étouffant
Amour trop possessif qui isole l'enfant.
Par crainte, on empêche alors l'enfant de mener des entreprises qui lui permettraient d'affronter les autres.
Tout le monde extérieur devient alors synonyme de danger : l'enfant vit dans un cocon, protecteur, certes, mais qui ne l'aide pas à mûrir. Dans cet ordre d'idées, nous retrouverons le célèbre procès de Gide à la famille : « Famille, je vous hais, foyers clos, portes fermées, possessions jalouses du bonheur ».Entouré, dorloté, l'enfant affronte mal la vie lorsqu'il lui est donné de l'affronter : « Dès qu'il est sorti du cercle de famille, l'enfant, jusque-là roi, devient paradoxalement celui qui gêne », écrit Gérard Mendel dans Quand plus rien ne va de soi.
Dans ce cas, la réaction provient des adultes mais on peut aussi envisager les désagréments d'un « roi » détrôné lorsqu'il se confronte aux autres enfants à l'école ou en colonie de vacances.Une autre conséquence de cet étouffement est le sentiment de culpabilité — tout écart, toute affection portée à l'extérieur est perçu comme une faute.
Ainsi — cas extrême il est vrai — le roman Génitrix de Mauriac présente le refus de s'émanciper de l'influence maternelle...
Félicité Cazenave donne une illustration de l'amour dénoncé par E.
Belotti, car elle ne parvient pas à renoncer « à ses privilèges sacrés » et lorsqu'ellecède, c'est que « ivre » de sa défaite », elle jette « à sa passion affamée le renoncement comme une nourriture ».Comme nous l'avons vu lors de l'introduction, l'âge, le sexe des enfants amènent à nuancer le propos.
Ce paragraphe serait plus descriptif en montrant comment les interdits qui cernent l'enfant se manifestent de façon différente suivant les filles et les garçons.Remarques : Ces différentes idées peuvent s'organiser suivant deux axes :
1) Les manifestations du caractère étouffant de l'amour porté à un enfant :
protections,interdits,différence suivant l'âge et le sexe.
2) Les conséquences malheureuses :
peur de la vie,être mal « armé »,culpabilité.
Amour libérateur2.
de la hantise du monde extérieur : l'enfant n'a pas la crainte perpétuelle du danger.
En créant un climatheureux et protecteur, on le rassure.
Il sait que, quoi qu'il arrive, il existera toujours un monde protégé et aimant.libérateur « de soi » : en aidant, en soutenant l'enfant, on lui permet de s'épanouir.
On connaît tous les problèmes rencontrés par les enfants mal aimés.
Dans le livre de Vasconcelos, Mon bel oranger, l'enfant «
2..
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