Pensez-vous, comme Rousseau, que les fables ne sont pas destinées aux enfants?

« victimes sont souvent vaniteuses, le lecteur emporté par le récit, n'a pas tellement pitié de ces victimes.

D'autre part, quelques fois la morale est positive, mais elle reste souvent implicite donc dur à interpréter.

D e plus, les fabulistes utilisent énormément de vocabulaire ou de figure de style qu'un enfant ne comprendra pas donc n'en saisira pas le sens ni l'intérêt comme dans les "Obsèques de la lionne".

L'enfant ne serait pas apte d'interpréter le sens ni de faire la transposition nécessaire , pour traduire et en faire une application dans le monde réel.

L'enfant fait une application contraire à l'intention de l'auteur, au lieu d'observer les défauts dont on veut le guérir ou le préserver, ils penchent a aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres comme dans " le corbeau et le renard ". L'auteur de "Emile ou de l'éducation "nous explique que l'enfant se moque du corbeau et affectionne le renard, dans " la cigale et la fourmi " ils choisiront tous la fourmi.

C'est pour lui le choix de l'amour-propre, un choix naturel pour un enfant.

Pour Rousseau les fables restent inutile à un enfant.

Certes laisser tirer au lecteur la leçon est une bonne démarche qui conduit à une réflexion mais pour de jeune esprit entendre une chose dont il ne comprendra que le quart, reste donc sans intérêt et nuisible.

Les fables seraient donc selon lui conseillées au personnes plus âgés, plus mures.. »