Paul Éluard, Une Leçon de Morale (commentaire)
Publié le 12/02/2011
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Merveille c'est d'aimer encore Malgré ce mur illimité Comme un mineur qui songe au jour Le jour son cœur le fait monter Tu n'es pas là ton corps existe Et les étoiles de tes mains Disparues sont toujours présentes Vois le poète se transforme Je rêve j'ai toujours rêvé Au crépuscule en négatif Et la merveille aurait pu être De ne pas naître d'être absent Mais toi tu vaux d'avoir été Et d'être en dépit du néant Je sais tes seins je sais ton cœur Tes yeux qui s'ouvrent en mes yeux Malgré mon vieux rêve d'aveugle T'aimer chante assez haut la nuit Pour allumer un autre monde Que celui de ma propre vie T'aimer me rend à tous les hommes. Paul Éluard, Une Leçon de Morale, 1949.
Paul Éluard a écrit ce texte après la mort de sa femme. Vous pourrez montrer dans un commentaire composé comment le poète célèbre la permanence de son amour et y puise une raison de vivre.
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