Paul ELUARD, «La courbe de tes yeux?
Publié le 19/04/2018
Extrait du document
«
⇢ Autres effets d’harmonie sonore :
Nombreuses allitérations ([k] au vers 1], [s] et [r] aux vers 2-3 et 10, et assonances [u] vers
1-2, etc.
Rime interne au vers 4 (= vers léonin),
Rimes brisées ( = rimes par la césure) aux vers 7 - 8, 12 -13 +.
2.
En quoi peut-on dire que la forme poétique choisie allie respect de la tradition
poétique et modernité ?
Les vers sont-ils réguliers ou libres ?
⇢ Les mètres ne sont pas tous identiques, mais on ne trouve ici que des vers réguliers :
deux alexandrins (vers 1, 3 et 4, un octosyllabe vers 2 et des décasyllabes du vers 5 à 15).
C’est un poème hétérométrique au moins pour la 1 ère
strophe.
Ceci dit, les trois strophes sont identiques (quintils) : il y a donc le respect d’une certaine
tradition, et la recherche d’une harmonie visuelle.
Ce sont des vers libres puisqu’ ils sont de longueur irrégulière et ne riment pas
systématiquement, mais la liberté continue à respecter de nombreuses contraintes de la
poésie traditionnelle.
La forme métrique est donc à la fois traditionnelle et moderne.
Le rythme des vers respecte-t-il les règles classiques ?
⇢ Rythme parfaitement harmonieux des alexandrins aux vers 1, 3, 4 (césure à l’hémistiche)
et des décasyllabes (césure toujours après la 4 ème
syllabe du vers 5 à 15.) Octosyllabe du vers
2 parfaitement régulier.
3.
La syntaxe est-elle conventionnelle ? Combien y a-t-il de phrases dans ce poème ?
La 1 ère
strophe constitue une 1 ère
phrase, les 2 ème
et 3 ème
strophes forment une 2 ème
phrase.
(enjambement strophique)
Du vers 6 à 12 : les groupes nominaux sont simplement juxtaposés , comme si le poète se
laissait entraîner d’une vision à une autre.
Les yeux de la femme invitent au rêve.
(Cf.
:
succession d’images propre aux surréalistes .)
2.
»
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