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Pauca Meae

Publié le 24/09/2014

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  Victor Hugo « Pauca meae », Livre IV, Les Contemplations (1856) Questionnaire de lecture             I – Léopoldine   Dans Pauca meae, Victor Hugo nous donne des détails sur Léopoldine à l'intérieur de plusieurs de ses poèmes. Mais celui où nous pouvons en trouver le plus, est sûrement « Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin.. ». Dans celui-ci, Victor Hugo fait l'éloge de Léopoldine. En effet, il la décrit comme une personne intelligente « Et c'était un esprit avant d'être une femme »(v.15) puis comme une jeune fille mignonne et libre « Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe » (v.7). Elle était aussi curieuse « Elle me consultait sur tout à tout moment » (v.17) et érudit «Passés à raisonner langue, histoire et grammaire » (v.19), ainsi qu'amoureuse de la nature « Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés vert » (v.14). Ce vers nous montre aussi qu'elle était croyante. Pour terminer, il la décrit comme une enfant très active grâce à la présence de nombreux verbes d'action « Entrait, disait » (v.4) « Pre...

« comme généreuse « Elle donnait comme on dérobe » (v.21) ainsi que sa source de bonheur « Elle faisait mon sort prospère » (v.9). Dans « Trois ans après » Victor Hugo nous apprend qu'il parle de sa fille « Il n'avait qu'à me laisser vivre / Avec ma fille à mes côtés » (v.37-38), mais pas une seule fois dans son recueil, il ne donne son prénom.

Ainsi, le lecteur peut attribuer l'image de l'enfant à quelqu'un qu'il connaîtrait lui même personnellement.   Dans ses poèmes Victor Hugo entretient une relation père-fille proche avec sa fille.   Propos au discours direct prêtés à Léopoldine dans : Le poème VI : « Bonjour mon petit père » (v.4) Le poème VII : « Mon père » (v.11) Le poème VIII : « Je n'ose » (v.3) et « Sois bien sage ! » (v.17) Le poème X : « J'ai laissé les enfants en bas » (v.24) , « Père, viens ! / Nous allons t'apporter ta chaise, / Conte-nous une histoire, dis ! » (v.32-34) Le discours direct sert donc dans ses poèmes à donner un effet de réel.   Léopoldine est comparé à un ange dans : « 15 février 1843 » avec « Fille, épouse, ange, enfant » (v.6) « Trois ans après » avec « Un autre ange qui s'est enfui » (v.20) et « cet ange au front si beau » (v.102) « Quand nous habitions tous ensemble... » avec « Doux ange aux candides pensées » (v.49) « Elle était pâle et pourtant rose... » avec « Et voir sous les doigts de ces anges » (v.39) « Pendant que le marin, qui calcule... » avec « Des anges frissonnant qui glissent dans l'azur » (v.10) « A Villequier » avec  « Cet ange m'écoutait ! » « Charles Vacquerie » avec « L'ange vole plus haut que l'aigle » L'ange est le symbole de la vie.

Victor Hugo décrit sa fille comme adorable, gentille, et bonne, de plus celle-ci est morte lors de l'écriture de ces poèmes, la métaphore de l'ange correspond donc parfaitement.. »

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