PASSERAT Jean
Publié le 28/11/2018
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«
PASSERAT
retrouvent que partiellement dans le recueil des Kalen
dae Januariae publié après sa mort.
Maniant une ironie
mesurée, il se moque volontiers du métier poétique
qu'avaient glorifié Ronsard et la Pléiade.
Dans 1 'Adieu
à Phoebus et aux Muses (1559), la fureur poétique se
réduit à un «furieux hasard>>, et l'art littéraire est pré
senté comme un songe vain.
Par son indifférence à la
mythologie antique et aux thèmes ambitieux de ses pré
décesseurs, et par sa légèreté, Passerat se situe dans le
droit fil de l'héritage marotique, dont il re p ro du it à J'oc
casion l'« élégant badinage >>, comme dans cette« Ode >),
adressée à une belle indifférente :
Je le veux bien, tu ne veux pas, tu le voudras,
je ne po urra y .
BIBLIOGRAPHIE Quelques pièces de Passerat en > on t été
publiées par A.-M.
Schmidt dans son anthologie des Poètes du
XVI' siècle, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1953, p.
1011-1014.
A consulter.
-Marcel Raymond, l'Influence de Ronsard sur
la poésie française (1550-1585), Paris, Champion, 1927, t.
II,
p.
238-247.
F.
LESTRINGANT.
»
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