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Pars Vite et Reviens Tard

Publié le 09/09/2014

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Résumée de « Pars vite et reviens tard » Pars vite et reviens tard fait partie de la série d'ouvrages écrite par Fred Vargas mettant en scène le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. L'action se déroule en France, à la fin des années 1990. Sur la place Edgar-Quinet, à Paris, trois fois par jour, un crieur public vient clamer aux quatre vents les annonces qu'on lui a confiées. Pour la somme de cinq francs, Joss Le Guern lit, fort et clair, les textes que des mains anonymes ont glissés dans son urne de bois suspendue à un arbre de la place. Il y a là des déclarations d'amour, des annonces pour vendre une automobile ou des légumes frais, des déclarations sur l'état du monde... de tout. L'ancien marin qu'est Joss Le Guern termine systématiquement sa criée par le court récit d'un naufrage du passé, et le bilan de ses victimes. Ce personnage atypique est parfaitement à sa place dans la galerie de celles et ceux qui peuplent cette place de Paris. Joss Le Guern loge dans la pension tenue par un vieil homme érudit et original, Decambrais. Il trie ses annonces dans l'arrière-boutique du vendeur de planches de surf, Damas, un costaud au regard clair et à l'esprit simple qui a une soeur, Marie-Belle. Lizbeth, une ancienne prostituée qui le soir venu se fait chanteuse de cabaret, aide Decambrais à tenir sa pension. Tout ce petit monde hétéroclite se retrouve au Viking, le bistro de la place, dont le patron annonce l'heure du repas en frappant un grand coup sur un gong. Voici donc un monde à part dans lequel va s'immiscer un fantôme redoutable. En effet, depuis quelque temps, d'étranges annonces se sont glissées parmi les autres. Rédigées dans un français obsolète, parfois même en latin, leur sens est obscur et intrigue les fidèles qui chaque jour se rassemblent pour écouter Joss. Elles sont vaguement inquiétantes, car elles font allusion à des catastrophes, un châtiment divin, sans que Joss ou Decambrais ne puissent en percer le mystère. Ce dernier décide d'aller voir un policier qu'il a croisé autrefois, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Ce n'est pas un policier ordinaire, car pour lui, peu importent les apparences ou la hiérarchie. Ce contemplatif écoute attentivement Decambrais et Le Guern, et il ne tarde pas à faire le rapprochement avec ce que lui a récemment raconté une femme apeurée venue signaler ceci : sur toutes les portes de son immeuble, une main inconnue a peint un étrange symbole, un chiffre quatre à l'envers ; sur toutes les portes, sauf une. Et au bas de chaque quatre, trois lettres : CLT. Adamsberg se rend place Edgar-Quinet, fait la connaissance du petit monde qui y gravite, et enquête. Quand enfin on parvient à identifier les textes de ces annonces, on y reconnaît des extraits d'ouvrages anciens qui ...

« tentent de se protéger du mal.

Les communiqués officiels n'y font rien : la population est persuadée que la mort noire est de retour, et que les autorités dissimulent la vérité, comme ce fut le cas lors de la dernière apparition de la peste à Paris, en 1920. Pendant ce temps les annonces mystérieuses sont toujours criées par Joss Le Guern ; l'une d'elle fait allusion à la peste de Marseille en 1720.

Adamsberg sait que la maladie ne tue pas, que c'est un tueur qui agit, et il comprend que celui-ci va frapper là-bas.

Et en effet, on découvre un cadavre, celui d'une femme cette fois, nue, étranglée, noircie au charbon de bois.

Adamsberg cherche vainement quel lien, à part la mort, unit les victimes.

La solution lui est donnée quand un individu peu sympathique et terrorisé se présente au commissariat.

L'homme, Kevin Roubaud, raconte que quelques années plus tôt, les victimes et lui-même, avec deux autres comparses, ont été payés pour extorquer des informations à un jeune et brillant physicien.

Ils l'ont torturé, ont violé sa petite amie, et le malheureux a parlé.

Quelque temps plus tard, la jeune femme s'est défenestrée, le physicien a été accusé de l'avoir jetée par la fenêtre et a purgé une peine de cinq ans de prison.

Nanti de ces nouvelles informations, Adamsberg se souvient d'un détail : parmi les talismans protégeant de la peste, il en est un dont la réputation surpasse celle des autres : le diamant.

Persuadé que celui qui répand – ou croit répandre – la peste assiste chaque jour à la criée de Joss, le commissaire observe, et finit par apercevoir l'éclair fugace d'un diamant monté en bague : c'est Damas, le sympathique vendeur de planches, qui le porte.

Arrêté, Damas demeure serein.

Adamsberg a tôt fait de découvrir que sous une fausse identité se cache le fils d'un célèbre industriel, Heller-Deville.

Homme richissime et brutal, il était détesté de son fils qui ne trouvait du réconfort qu'auprès de sa grand-mère Clémentine.

Elle n'est pas banale, Clémentine : en 1920, sa famille fut la seule, dans sa rue, à échapper à la peste.

Depuis, elle est persuadée qu'elle et ses descendants ont le pouvoir de commander au fléau.

Le diamant est leur talisman.

Quant à Damas, il était autrefois ce brillant physicien que Roubaud et ses comparses ont torturé.

C'est à cause de ces gens que sa fiancée s'est donné la mort.

Pendant ses cinq années de détention, il a ourdi un plan : il allait se venger, en inoculant la peste aux coupables. Or, Adamsberg sait que ce n'est pas la peste qui a frappé les victimes, mais un étrangleur.

Son enquête fait enfin éclater la vérité.

Le père de Damas, l'industriel Heller-Deville, avait une double vie.

Il a eu deux enfants, une fille et un garçon, qu'il n'a jamais reconnus, et qui n’eurent donc pas droit à une part de son héritage.

La fille, c'est Marie-Belle, de son vrai nom Marie-Belle Hurfin, qui s'est un jour présentée à Damas qui l'a accueillie à bras ouverts.

Mais Marie-Belle n'est qu'une intrigante.

C'est la fortune de Damas, seul héritier de Heller-Deville, qui l'intéressait.

Et pendant que le naïf Damas croit inoculer la peste – avec l'aide de Clémentine –, Marie-Belle manipule son autre frère, Antoine, qui étrangle les victimes désignées par Damas.

Une fois celles-ci liquidées, il sera facile de livrer Damas à la police et de mette la main sur la fortune.

Mais son plan machiavélique s'effondre : Damas va retrouver la liberté.

Clémentine retourne à sa vie paisible.

Antoine Hurfin, arrêté, est un malade mental, victime des brimades que lui infligeait l'odieux Heller-Deville : l'hôpital psychiatrique l'attend.

Marie-Belle trouve son salut dans la fuite.

Et la vie paisible et originale de la place Edgar-Quinet reprend son cours, rythmée par les criées de Joss Le Guern. Les personnages de « Pars vite et reviens tard » Joss Le Guern Joss Le Guern a souffert dans le passé car il a connu une enfance difficile, maltraité dans une pension et qui plus est, éloigné de sa famille.

C’est pourquoi, plus tard, il continuera à se méfier des gens, surtout les inconnus :. »

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