Parodie d'un roman de chevalerie, écriture d'invention.
Publié le 04/01/2013
Extrait du document
«
Nous arrivâmes enfin et à mon grand soulagement où mon frère était resté.
Nous l'installâmes sur mon cheval
et repartîmes en direction du manoir où il fut soigné par la fille du gentilhomme qui renversa au passage du vin
sur ma cape.
Vin qu'avait réclamé mon frère pour le consoler de tous ses malheurs.
Le père n'était pas ravit que
nous nous trouvions là mais la jeune femme nous proposa quand même l'hospitalité.
Avant même je n'eut le
temps de refuser, mon frère accepta, à mon plus grand mécontentement puisque je désirais continuer ma
quête.
Je lui dit de faire un choix entre me suivre et rester là à boire et à ma plus grande surprise, il décida de
me suivre.
Il dit qu'il avait peur de rebrousser chemin seul avec tout les bruits étranges qu'il avait entendu plus
tôt et n'avait d'autre choix que de rester avec moi.
Je les remerciai chaleureusement et je les recommandai tout
deux au Saint-Esprit tandis que mon frère leur demandai s'il pouvait emporter un peu de vin pour le voyage.
Nous prîmes alors congé de tout le monde et nous partîmes aussitôt.
Nous nous étions guère éloigné du manoir que nous vîmes dans une petite clairière, des taureaux sauvages
surexcités qui, tous, se battaient entre eux.
Ils faisaient un si grand bruit et manifestaient une telle férocité que,
pour dire vrai, je reculai de peur.
Mon frère quant à lui était près à s'enfuir à toutes jambes et je dut le retenir par
le col de son veston.
Un rustre qui ressemblait à un ogre des contes visant à faire peur aux enfants, se tenait là.
Il était immense et hideux à l'extrême, assis sur une souche, une grande massue a en faire pâlir le plus preux
des chevaliers, à la main.
Tandis que je m'approchais, mon frère laissa échapper un cri et défaillit.
Je le
secouai, le remit sur pied et continuai à m'approcher.
Je vis alors qu'il avait la tête plus grosse que celle d'un
cheval de somme, ou de n'importe quelle autre bête; les cheveux en désordre, un immense front pelé, de
grandes oreilles velues comme celle d'un éléphant, de gros sourcils et un visage plat.
Il avait également une
barbe sombre très dense et en bataille, le menton soudé à la poitrine avec une longue échine déformée et
bossue.
Je le saluait alors qu'il s'approchait également, tandis que mon frère se cachait, effrayé, derrière moi,
me chuchotant qu'on ne devrait pas s'avancer davantage.
Malgré son physique atypique et sa carrure quelque
peu impressionnante il ne faisait nul doute que celui-ci fut un homme mais mon frère ne put s'empêcher de lui
demander quel genre de créature il était, a mon plus grand désespoir.
Nous discutâmes alors quelques
instants, mon frère toujours en retrait, et nous apprîmes alors qu'il était le gardien des taureaux qui avaient tant
effrayé mon frère.
Le rustre me questionna ensuite sur mes intentions, je lui répondit alors que j'étais en quête.
»
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