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Paris dans Ferragus de Balzac

Publié le 03/04/2012

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Introduction :

 

       Ferragus est un roman paru en 1833 qui fait partie de La Comédie humaine qui a été écrit par le très productif auteur de la première moitié du XIXe siècle, Honoré de Balzac. Il y décrit au travers de 95 livres et plus de 2 000 personnages la société de son époque. Il décrit à de nombreuses reprises Paris dans ses ouvrages, que ce soit dans La Fille aux yeux d'or ou Ferragus. Ferragus est une oeuvre qui raconte l'histoire d'un couple dont la relation est fusionnelle. Mais le mari Jules Desmarets va soupçonner sa femme Clémence d'adultère après une révélation d'Auguste de Maulincour. Une rumeur totalement fausse mais qui va mener la femme au chagrin et à la mort ainsi qu'à la déchéance de tous les personnages du livre. Le Paris de la Restauration (puisque  l'histoire se déroule en 1820) joue un rôle très important dans ce livre puisque la capitale va devenir le cadre de l'histoire dès le début du roman grâce à son immense description. Comment la ville de Paris acquiert un aspect fascinant dans ce roman ? 

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« « monstrueuse cité, monstre parisien »(p168), « réceptacle de monstruosités »(p211) Ce monstre apparaît même comme étant hybride puisqu'il est un mélange animal(« un homard », un « mille pattes » mais qui « rugit » comme un lion(page48)) et un mélange humain(« là, jolie femme ; plus loin, vieux et pauvre »(page48) ; et il est même comparé à un « enfant »(page 219)).

Son aspect monstrueux se manifeste aussi par ses milliers de vie qui la composent puisque ce grand corps abrite « 30 000 hommes », ce qui lui donne un côté encore plus monstrueux. C'est aussi une ville sans cesse en mouvement, qui a un visage différent le jour et la nuit, qui est « jouissante à toute heure ».

Balzac dit même que c'est la « mouvante Reine des cités » II-Paris, une ville dangereuse « Il est dans Paris certaines rues déshonorées autant que peut l’être un homme coupable d’infamie ; puis il existe des rues nobles, puis des rues assassines, {...} .

Enfin, les rues des Paris ont des qualités humaines, et nous impriment par leurs physionomies certaines idées contre lesquelles nous sommes défense.

» --> Les rues de Paris sont personnifiées dès le tout début de l'incipit.

Balzac décrit certaines rues parisiennes comme « ayant des qualités humaines » et « déshonorées autant que peut l'être un homme coupable d'infamie ».

Il y a « les rues de mauvaise compagnie » et les « rues où vous placeriez volontiers votre séjour » Elles sont ainsi personnifiées, on a l'impression qu'il est dangereux de s'aventurer dans ces rues vivantes.

C'est le cas avec les rues de l'île Saint-Louis qui ont l'air « morne », la rue Traversière-Saint-Honoré qui est une « rue infâme » et la rue Fromenteau sont des rues où la misère et le crime sont omniprésents et la mortalité est la double de celles des autres.

Balzac utilise la métaphore « les marécages parisiens »(page 50) pour les décrire.

Il parle des « taudis parisiens » qui ont « mille saletés » page 169, qui sont donc infréquentables et. Balzac explique page 9 que « certains quartiers, les bas-fonds, sont des ghettos dans lesquels une bourgeoisie vertueuse et un aristocrate comme il faut n'ont pas le droit de pénétrer impunément.

» C'est le cas avec Madame Jules qui est soupçonnée d'adultère pour avoir seulement été aperçue rue Soly.(page 50-53).

Auguste de Maulincour est aussi attaqué par un échafaudage. C'est aussi une ville où règnent le mensonge et la comédie des apparences.

Madame Jules garde un lourd secret qui la conduit à sa perte et Ferragus ment sur son identité.

Dans le. »

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