Paris dans Ferragus de Balzac
Publié le 03/04/2012
Extrait du document

Introduction :

«
« monstrueuse cité, monstre parisien »(p168), « réceptacle de monstruosités »(p211) Ce
monstre apparaît même comme étant hybride puisqu'il est un mélange animal(« un
homard », un « mille pattes » mais qui « rugit » comme un lion(page48)) et un mélange
humain(« là, jolie femme ; plus loin, vieux et pauvre »(page48) ; et il est même comparé à
un « enfant »(page 219)).
Son aspect monstrueux se manifeste aussi par ses milliers de vie
qui la composent puisque ce grand corps abrite « 30 000 hommes », ce qui lui donne un côté
encore plus monstrueux.
C'est aussi une ville sans cesse en mouvement, qui a un visage différent le jour et la nuit,
qui est « jouissante à toute heure ».
Balzac dit même que c'est la « mouvante Reine des
cités »
II-Paris, une ville dangereuse
« Il est dans Paris certaines rues déshonorées autant que peut l’être un homme coupable
d’infamie ; puis il existe des rues nobles, puis des rues assassines, {...} .
Enfin, les rues des
Paris ont des qualités humaines, et nous impriment par leurs physionomies certaines idées
contre lesquelles nous sommes défense.
» --> Les rues de Paris sont personnifiées dès le tout
début de l'incipit.
Balzac décrit certaines rues parisiennes comme « ayant des qualités
humaines » et « déshonorées autant que peut l'être un homme coupable d'infamie ».
Il y a
« les rues de mauvaise compagnie » et les « rues où vous placeriez volontiers votre séjour »
Elles sont ainsi personnifiées, on a l'impression qu'il est dangereux de s'aventurer dans ces
rues vivantes.
C'est le cas avec les rues de l'île Saint-Louis qui ont l'air « morne », la rue
Traversière-Saint-Honoré qui est une « rue infâme » et la rue Fromenteau sont des rues où la
misère et le crime sont omniprésents et la mortalité est la double de celles des autres.
Balzac
utilise la métaphore « les marécages parisiens »(page 50) pour les décrire.
Il parle des
« taudis parisiens » qui ont « mille saletés » page 169, qui sont donc infréquentables et.
Balzac explique page 9 que « certains quartiers, les bas-fonds, sont des ghettos dans lesquels
une bourgeoisie vertueuse et un aristocrate comme il faut n'ont pas le droit de pénétrer
impunément.
» C'est le cas avec Madame Jules qui est soupçonnée d'adultère pour avoir
seulement été aperçue rue Soly.(page 50-53).
Auguste de Maulincour est aussi attaqué par un
échafaudage.
C'est aussi une ville où règnent le mensonge et la comédie des apparences.
Madame Jules
garde un lourd secret qui la conduit à sa perte et Ferragus ment sur son identité.
Dans le.
»
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