Paragraphe développement texte de Zola

«         Paragraphe de développement 2   En dernier lieu, la mort est associée à une séparation permanente des amoureux dans l'extrait « Les noces macabres », tandis qu'elle est plutôt décrite comme un moyen pour eux d'être unis à tout jamais dans « La mort des amants ».

En effet, dans l'extrait de Germinal, la mort représente la fin de tout.

Catherine et Étienne sont d'ailleurs conscients de son irréversibilité, c'est pourquoi « Ils s'aim[ent] dans le désespoir de tout, dans la mort » (l.

5-6).

Cette antithèse rapprochant l'amour de la mort illustre l'urgence d'agir qui habite les personnages.

Ces derniers sont impuissants devant la mort, ainsi, ils profitent de leurs dernières minutes de vie.

Au contraire, dans le poème tiré des Fleurs du mal, les amants se retrouvent grâce à la mort.

Le narrateur demeure optimiste quant à la pérennité de cette union : « Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux » (v. 6).

Par cette métaphore où apparaît une répétition de la dualité, force est d'admettre qu'après la mort, les coeurs des amants brûleront toujours d'amour, un amour immense et puissant comme l'est une flamme dans un vaste flambeau.

Pour résumer, la mort est vue comme une déchirure chez Zola, alors qu'elle participe à la quête d'un idéal chez Baudelaire.

(208 mots). »