Par quelques exemples précis, vous montrerez comment de grands écrivains du XVIIe et du XVIIIe siècle ont enrichi la littérature, en mettant à la portée des « honnêtes gens » certaines connaissances réservées jusque-là aux érudits et aux savants telles que la théologie, la philosophie, l'histoire, les sciences de la nature, de l'éducation, etc...
Publié le 06/03/2011
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Ce devoir, par son caractère général, est de ceux qu'un bon élève, possédant bien son histoire littéraire, peut traiter très honorablement. Comme introduction, faire remarquer combien on est frappé, en jetant un coup d'œil d'ensemble sur la littérature, de voir le développement soudain de certaines de ses branches, à partir du XVIIe. Si le théâtre, la poésie, le roman et les écrits politiques font bonne figure au XVIe siècle, les ouvrages sérieux restent pour la plupart rédigés en latin, et sont l'apanage de spécialistes, d'érudits qui correspondent entre eux. Si, d'aventure, ils publient leurs lettres, ou écrivent directement en français, l'allure trop technique de leur ouvrage rebute l'élite lettrée des cours, qui s'occupe surtout de poésie. Il faut chercher d'où vient ce changement si profond et si riche de conséquences.
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- Par quelques exemples précis, vous montrerez comment de grands écrivains du dix-septième et du dix-huitième siècle ont enrichi la littérature en mettant à la portée du public des « honnêtes gens » certaines connaissances réservées jusque-là aux érudits et aux savants, telles que la théologie, la philosophie, l'histoire, les sciences de la nature, de l'éducation, etc.
- Au cours d'un récent entretien, un journaliste faisait remarquer à Henri Troyat: « Depuis vos débuts en littérature, vous n'avez participé à aucun des grands débats idéologiques ou politiques qui ont pu agiter nombre d'écrivains et d'intellectuels français. » Le romancier lui a répondu: « C'est exact. Je ne m'occupe pas de politique. Je ne m'en désintéresse pas, c'est impossible dans le monde contemporain, mais je ne suis pas un animal politique. Je suis un conteur ou un narrateur, com
- Vous développerez librement, en vous appuyant sur des exemples précis, tirés de vos lectures ou de votre expérience artistique, les réflexions que vous suggèrent ces remarques d'André Gide : « C'est un travers de notre époque de surcoter l'originalité. Il n'est pas un des grands auteurs du XVIIe siècle qui n'ait été (et ne se soit donné pour) un imitateur. Mais de nos jours, ce que l'on estime avant tout, ce sont, en musique, peinture ou littérature, des points de départ, dussent-ils n
- Condorcet, évoquant dans son Esquisse des progrès de l'esprit humain (1793) l'action des philosophes du XVIIIe siècle, écrivait : « Bayle, Fontenelle, Voltaire, Montesquieu et les écoles formées par ces hommes célèbres combattirent en faveur de la vérité, employant tour à tour toutes les armes que l'érudition, la philosophie, l'esprit, le talent d'écrire peuvent fournir à la raison; prenant tous les tons, employant toutes les formes, depuis la plaisanterie jusqu'au pathétique, depuis l
- Un critique contemporain, M. André Thérive, écrit : « La littérature dans son ensemble sert à faire mieux connaître l'homme. Au temps des classiques, la vérité générale, l'homme abstrait, suffisait encore. L'homme concret est une conquête de l'époque moderne ». Vous montrerez comment cette « conquête » a été préparée par les écrivains du XVIIIe siècle. ?