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Oral "les 120 journées de sodome"

Publié le 11/11/2024

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« Oral : Les 120 journées de Sodome 06/10 1 / L’auteur - Écrit par Donatien Alphonse François de Sade (plus communément appelé « le Marquis de Sade ») - Naît le 2 juin 1740 à Paris. - Décède le 2 décembre 1814 à Saint-Maurice à 74 ans. - Issu d’une famille de la noblesse Provençale, son avenir semble tout tracer. - 14 ans : il intègre l’École des chevau-légers de la garde du roi à Versailles. - Il inquiète et intrigue dès son plus jeune âge, en 1753, son père écrit une lettre à son frère où il dit « Je n’en ai jamais vu un comme celui là », Sade avait alors 13 ans. - Il passera au total 27 années de sa vie derrière les barreaux (avec des périodes de liberté), dès lors, il nourrit une haine viscérale de la justice et des lois. - Il est, malgré toutes ses passions particulières, un écrivain de génie. - Largeur de 11,3 cm. - Il écrit « Les 120 journées de Sodome » en 1785 alors qu’il est emprisonnée à la Bastille. - Georges Bataille dire en 1957 dans « la littérature du mal » : "Personne à moins de rester sourd n'achève les Cent Vingt Journées que malade : le plus malade est bien celui que cette lecture énerve sensuellement.

Ces doigts tranchés, ces yeux, ces ongles arrachés, ces supplices où l'horreur morale aiguise la douleur, cette mère que la ruse et la terreur amènent à l'assassinat de son fils, ces cris, ce sang versé dans la puanteur, tout à la fin concourt à la nausée’’. - Il faudra attendre 1945 avec Jean-Jacques Pauvert pour que ces oeuvres soient officiellement publiées sous une jaquette d’éditeur. - Dans ses lettres de Vincennes et de la Bastille, Sade se montre cru dans ses propos et très grossier: « Depuis que je ne puis plus lire ni écrire (de janvier à juillet 83, Sade perd presque totalement l’usage d’un œil), voilà le cent onzième supplice que j’invente pour elle (sa belle-mère Madame de Montreuil).

Ce matin, je la voyais écorchée vive, traînée sur des chardons et jetée ensuite dans une cuve de vinaigre.

Et je lui disais : exécrable créature, voilà, pour avoir vendu ton gendre à des bourreaux ! Voilà, pour avoir ruiné et déshonoré ton gendre ! Voilà, pour lui avoir fait perdre les plus belles années de sa vie, quand il ne tenait qu’à toi de le sauver après son jugement ! » « Ma façon de penser, dites-vous, ne peut être approuvée.

Eh, que m'importe ! Bien fou est celui qui adopte une façon de penser pour les autres ! Ma façon de penser est le fruit de mes réflexions ; elle tient à mon existence, à mon organisation.

Je ne suis pas le maître de la changer ; je le serais, que je ne le ferais pas.

Cette façon de penser que vous blâmez fait l'unique consolation de ma vie ; elle allège toutes mes peines en prison et j'y tiens plus qu'à la vie.

Ce n'est point ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres.

» 2/ L’histoire de l’oeuvre - Le rouleau qu’était à l’origine l’oeuvre de Sade aura était perdu, volé, vendu… - Il fut adaptée au cinéma par Pier Paolo Pasolini avec Salo, une allégorie du fascisme qui scandalise même 45 ans après. - Cet oeuvre ne fait pas l’apologie des agresseurs, au contraire. - Oeuvre écrit sur un rouleau de 12mètres de long - Stéphanie Genand : "Sade écrit de manière microscopique, en recto-verso, sans le moindre espace blanc.

Cela révèle chez lui un désir obsessionnel de l’écrire.

» - Sade cachera cette oeuvre entre les pierres de sa cellules. - - Isolé, souffrant et poussé par ce besoin irrépressible d’écrire, il met enfin au propre le conte funeste qu’il a imaginé. - L’histoire est celle de 4 aristocrates décadents qui en 120 jours font subir des sévices sexuels à quarante deux jeunes gens enfermés dans un château de la forêtnoire. - L’oeuvre restera inachevé, pendant 4ans.

Stéphane Gênant explique cet arrêt soudain en disant : « Sans doute que Sade a pu se désintéresser de la surenchère. Aller plus loin ne sert à rien.

Une fois qu’on a tout raconté, on peut surenchérir dans l’horreur mais il y a un essoufflement de la matière violente qui fait qu’on a compris.

De fait, le texte ne perd pas beaucoup à être - inachevé ». Le sous-titre du livre, « L’école du libertinage », révèle assez ses ambitions pédagogiques ; il s’agit bien d’un manuel destiné à instruire les lecteurs des moyens et des fins du libertinage et, par libertinage, nous entendons « plaisirs libertins » https://www.radiofrance.fr/franceculture/sade-a-l-origine-des-120-journees-de-sodome-9681890# L’auteur : - Le marquis de Sade (de son vrai nom « Donatien Alphonse François de Sade). - Naît le 2 juin 1740 à Paris et décède le 2 décembre 1814 (74 ans) à Saint-Maurice. - Il était un homme de lettres, romancier, philosophe et longtemps voués à l’anathème en raison de la part accordée dans son oeuvre à l’érotisme et à la pornographie. - Il sera enfermé durant plusieurs régimes politiques (monarchie, république, consulat, empire) (pour diverses raisons), il passera finalement 27ans au total enfermé sur ces 74années d’existences. - À la fin du XIXème siècle il sera également connu sous le surnom « Divin Marquis » en référence au « Divin Arétin » qui était le premier auteur de roman érotique des temps modernes (XVIème siècle). - 1763 : il épouse Renée Pélagie de Montreuil : union arrangée par les familles des époux. - 6 mois après son mariage, il est accusé par Jeanne Testard, une prostituée occasionnelle qui l’accuse de sévices et de blasphème. - Suite à cette histoire, il sera emprisonné au donjon de Vincennes. - « Les 120 journées de Sodome » est écrit alors qu’il est incarcéré à la Bastille en 1785 pour multiples raison : affaire de scandale sexuel, La famille de Sade était préoccupée par ses comportements déviants et avait fait pression pour qu'il soit enfermé, la publication d’oeuvre controversé, ses comportements libertins et son influence.... »

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