On connaît le passage de l'Art poétique où Boileau, tout plein de légitime admiration pour Malherbe, mais aussi d'injuste mépris pour ses prédécesseurs, s'écrie : « Enfin Malherbe vint et le premier en France... » A ce jugement un peu trop exclusif répond, trois siècles plus tard, le fougueux champion du romantisme, Th. Gautier: «r Nous sommes de ceux qui regrettent que Malherbe soit venu ». Commentez et critiquez ces deux points de vue.
Publié le 27/02/2011
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I. LE POINT DE VUE DE BOILEAU : Deux points de vue différents dans l'éloge tiré de l'Art poétique. a) Tout d'abord un éloge de Malherbe écrivain et versificateur.
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- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
- Les Goncourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement. ?
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
- Commentez ce jugement d'Emile Faguet : « Chateaubriand est la plus grande date de l'histoire littéraire de la France depuis la Pléiade. Il met fin à une évolution littéraire de près de trois siècles, et de lui en naît une nouvelle qui dure encore et se continuera longtemps. »
- Jugement de Boileau sur Marot et Ronsard: Art poétique. Chant I