Olympe de Gouges postambule étude littéraire

« Texte 3 ; Olympe de gouges postambule Au XIXème siècle, appelé également siècle des Lumières, un mouvement littéraire, artistique culturel et européen s’installe.

Il est fondé par des philosophes qui ont pour but de sortir la société de l’obscurantisme et se base sur des principes de libertés et d’égalité.

Plusieurs thèmes sont abordés comme l’esclavage ou encore les droits des femmes.

Olympe de Gouges, une veuve pionnière du féminisme en France, publie une DDFC en 1791 soit deux ans après la publication de la DDHC.

Cette œuvre, parfois polémique, est un pastiche de la précédente déclaration de 1789 qui fait le plaidoyer des femmes et le réquisitoire des hommes lorsque cela est nécessaire.

Le postambule a été écrit pour inviter les femmes à la révolte et faire prendre conscience à cette société patriarcale qu'aucun sexes ne doit être supérieur.

En effet, après la Révolution française, les femmes restent exclues de la société malgré le rôle qu’ils ont joué en 1789.

Ce texte s’inscrit dans le parcours associé « Écrire et combattre pour l’égalité » car il dénonce l’un des nombreux maux de son époque. Comment ce postambule promeut-il l’émancipation des femmes ? Tout d’abord, nous étudierons comment Olympe de Gouges appelle les femmes au sursaut et les invite à la révolte afin de se défendre contre la tyrannie des hommes, puis son constat de l’inégalité bien établie entre les deux sexes. développement « Femme, réveille-toi » dès le départ ODG interpelle les femmes de manière stricte et autoritaire grâce a une apostrophe et à l’impératif.

Elle cherche à provoquer une réaction chez l’ensemble des femmes pour qu’elles se sentent concernées personnellement.

ODG les alarme pour leur signifier un changement radical de la société, pour ce faire, elle emploi une hyperbole « tout l’univers » pour revendiquer l’égalité.

Elle a également recours à des métaphores valorisantes qui renvoient aux principes des Lumière afin d’inciter les femmes à réagir pour faire valoir leurs droits.

Elle rappelle et affirme ensuite les changements qui ont eu lieu suite à la Révolution.

Elle évoque la disparition de l’ancien régime à l’aide d’une négation partielle.

Avant, la société était faite de stéréotypes(ceux-ci sont énumérés à l’aide de mots péjoratifs), mais désormais, il est temps de changer grâce au idées apportées pars les Lumières.

La métaphore filée de l’asservissement permet de mettre en exergue le fait que les hommes ont su s’affranchir de la société de l’ancien régime grâce a la révolution, mais ODG reproche à ces mêmes hommes d’ écraser la femme avec leur puissance et manquer de reconnaissance à l’égard de celles qui ont participé à leur libération. ODG appelle les femmes au soulèvement, après une apostrophe lyrique, elle sous entend le fait que les femmes sont responsables de leur sort.

L’anadiplose, suivie des questions rhétoriques polémiques ainsi que l’utilisation des mots négatifs tels que « mépris » « dédain » ont pour but d’inciter les femmes à plus de clairvoyance, car elles sont à l’évidence, les perdantes de la révolution.

ODG leur rappelle qu’elles ne doivent pas laisser les hommes les asservir, il faut qu’elles agissent.

L’auteur sous entend qu’elles ont perdu le peu de droits qu’elles avaient avant la révolution, il est donc temps de se réveiller et sortir de cette léthargie et passivité. Ensuite ODG rappelle aux femmes qu’elles doivent récupérer leurs droit naturels « sage décrets de la nature », pour cela elle a recours à du vocabulaire juridique qui fait référence à.... »