Oh je fus comme fou de Victor Hugo
Publié le 03/01/2013
Extrait du document
«
d’hallucination auditive et visuelle.
Puis on observe un saut de ligne, entre les vers 16 et 17, qui sépare le
début du poème du quatres vers final.
Ce procédé stylistique marque une coupure avec la réalité, cette
coupure est d’ailleurs accentuée par un passage au discours direct et au système du présent (« elle vient », «
elle est » présent simple ; « j’ai dit », « a parlé » passé composé ; « Tenez », « laissez-moi » présent de
l’impératif) alors que presque tout le reste du texte est écrit au système du passé.
La forte ponctuation, les
phrases exclamatives et les coupures irrégulières de ces 4 derniers vers donnent un rythme saccadé au texte
illustrant la forte émotion à laquelle V.H.
est soumis.
Dans ces derniers vers, le locuteur essaye de convaincre
le lecteur de la présence de sa fille dans la maison, il s’adresse directement au lecteur, qui ne partage pas son
hallucination et donc sa vision des choses, et tente de le persuader : « Tenez ! voici le bruit […] », « Attendez
! elle vient ! », « Car elle est […] dans la maison ».
Les deux derniers mots « sans doute » montre bien que
V.H hallucine, imaginant sa fille Léopoldine vivante dans la maison.
On a donc bien montré que ce poème était un moyen, pour V.H.
d’exprimer sa douleur suite a la mort de sa
fille.
Une souffrance qui débouche dans une phase de déni et de détresse hallucinatoire illustrant en quelque
sorte le titre du poème « Oh ! Je fus comme fou… ».
Finalement, l’écriture de ce poème est un moyen pour V.HUGO de supporter le décès de sa fille.
V.HUGO
rend vie à Léopoldine grâce aux poèmes parlant d’elle qu’il a écrit (Demain, des l'aube).
On peut même
penser que la simple lecture du poème immortalise sa fille: Léopoldine.
Dans ce poeme la douleur semble si violente qu'elle semble pousser Hugo a refuser et nier la réalité des
choses.
Apres une description pathetique de sa souffrance il cherche a faire naitre un sentiment de
compassion chez le lecteur pour finalement refuser d'accepter la realiter.
L’écriture de ce poème est un
moyen pour V.HUGO de supporter le décès de sa fille et rend vie à Léopoldine grâce aux poèmes parlant
d’elle qu’il a écrit (exemple de Demain, des l'aube).
On peut même penser que la simple lecture du poème
immortalise sa fille: Léopoldine tel est la magie du poeme..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Introduction « ô je fus comme fou » de Victor Hugo :
- Victor Hugo je fus comme fou
- Oh ! Je fus comme fou... Victor Hugo
- COMMENTAIRE COMPOSE : Oh ! je fus comme fou…, Victor HUGO
- Oh ! Je fus comme fou... Victor Hugo