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Objet d’étude : Convaincre, persuader et délibérer : les formes et les fonctions de l’essai, du dialogue et de l’apologue.

Publié le 18/01/2020

Extrait du document

apologue

I. Après avoir lu les textes du corpus, vous répondrez à la question suivante. Question (4 points)

Dans chacun de ces textes, que tente de faire l’auteur ? Quel registre essentiel mobilise-t-il au service de cette visée ?

II. Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des sujets suivants.

1. Commentaire (16 points)

Vous ferez le commentaire du poème de La Fontaine (texte A).

2. Dissertation (16 points)

Par quels moyens les textes littéraires peuvent-ils se révéler particulièrement puissants pour défendre une cause ?

Vous répondrez en un développement composé en vous fondant sur les textes du corpus et sur les œuvres que vous avez lues et étudiées.

3. Invention (16 points)

À un ami qui vous écrit que la littérature n’a pas pour but d’apprendre à réfléchir mais de distraire et d’émouvoir, vous répondez que c’est elle plus que les autres arts qui donne une juste vue du monde.

Votre lettre sera construite et s’appuiera sur des exemples précis empruntés aux textes du corpus et à votre expérience de lecteur.

N.B. : Pour préserver l’anonymat de sa copie, le candidat ne doit pas signer la lettre de son nom.

CORPUS :

TEXTE A. Jean de La Fontaine, « Les obsèques de la Lionne », Fables, VIII, 14, 1678.

TEXTE B. Émile Zola, Germinal, IV, 7, 1885.

TEXTE C. Alfred Jarry, Ubu roi, acte III, scène 2, 1896.

Le corpus

Les textes

Le corpus est rattaché à l'objet d'étude « Convaincre, persuader et délibérer » et croise l'étude du théâtre et de la poésie, mais aussi du roman. Les textes sont variés par leur époque (1678, 1885, 1896 : classicisme, naturalisme, absurde), par leur genre (une fable*, une page de roman, une scène de théâtre) et par leur registre*, comme le demande la question. Le point commun entre les trois textes réside dans l'argumentation indirecte* : la fiction poétique, narrative ou théâtrale est au service d'une cause à défendre. Dans les trois cas, il s'agit de s'opposer à un pouvoir, celui d'un roi (textes A et C) ou celui du capital (texte B).

■ • Les paratextes* (voir fiche [ÏÏ6)

Ici, les deux introductions situent les extraits dans l'œuvre intégrale et facilitent une lecture littérale.

La question

Ce qui est demandé et le plan de la réponse

La question est double. Il faut d'une part dégager l'intention des auteurs dans chaque texte et, d'autre part, préciser le registre. Attention : le mot « registre » est au singulier dans la question, ce qui ne signifie pas qu'il s'agisse d'un registre commun aux trois textes ; il faut rapporter ce mot au nom « auteur », lui aussi au singulier, alors que le corpus fait appel à trois écrivains bien différents.

De plus, même si la formulation ne le spécifie pas, il ne suffira pas de nommer l'intention et le registre. Une réponse doit toujours être justifiée par des explications appuyées sur des citations précises.

Deux démarches sont possibles ici :

- présenter d'abord les intentions des auteurs dans les trois textes puis présenter les registres;

- procéder texte après texte en précisant à chaque fois la visée et le registre.

Le registre

Le registre se définit par l'effet produit sur le lecteur. Les principaux registres sont les suivants.

- Le registre comique : le lecteur rit. Ce registre peut jouer sur l'ironie (dire le contraire de ce que l'on pense), sur l'humour (traiter les sujets sérieux de manière

apologue

« Convaincre, persuader et délibérer TEXTE A Jean de La Fontaine,. »

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