Musset a écrit, dans la Coupe et les lèvres : ... Je hais les pleurards, les rêveurs à nacelles, Les amants de la nuit, des lacs, des cascatelles, Cette engeance sans nom qui ne peut faire un pas Sans s'inonder de vers, de pleurs et d'agendas. En vous souvenant des Nuits, du Souvenir, c/e la Confession d'un enfant du siècle, vous vous demanderez si Musset ne condamnait pas ainsi une partie de son œuvre et vous expliquerez cette contradiction.
Publié le 14/03/2011
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La Coupe et les lèvres est de 1833 et fait partie du recueil Un spectacle dans un fauteuil. Dans ce recueil, comme dans les Contes d'Espagne et d'Italie, le romantisme n'est pas confidence et gémissement; c'est surtout un romantisme pittoresque où Musset s'amuse à peindre des mœurs violentes et hardies dans un décor d'Espagne, d'Italie de la Renaissance ou d'Allemagne (Don Paez, Portia, les Marrons du feu et le drame de la Coupe et les lèvres).
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