Montrez par des exemples bien choisis ou par un dialogue, à votre choix, que le bonheur de l'égoïste n'est pas un vrai bonheur et que, seuls, le dévouement et l'oubli de soi peuvent rendre heureux
Publié le 08/03/2012
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Montrez par des exemples bien choisis ou par un dialogue, à votre choix, que le bonheur de l'égoïste n'est pas un vrai bonheur et que, seuls, le dévouement et l'oubli de soi peuvent rendre heureux.
«
&O'Uffrances.
Reg!I.I"dez une femme qui a connu le bonheur d'un foyer et qui a oou1 perdu : mari, enfants, sécll!rHé, et une autre doll't toute l'existenoo s'est écouLée rparmi de petits plal.s.ii:s étroits
et mesquins des satisJactions de confort et de luxe.
Celle qui fut vraiment heuxeus.e, qui garde au fond de ses yeux et de son âme, un reflet d'infini, .
c '.est cell:e qui a tout donll!é d 'el1e-même, qui a pleuré, mais qlliÏ a vécu.
L'aubre n'est qu ' une enfant vieillie qui n'a rien comp:ris •à la grande l·eço11 de la vie.
Regardez encore un être que les circonst:anœs ont isolié, qui n'a ni fatmille, ni amis, mais qui se ·dévou .e de tout sou cœur à des œuvres, à des idées ·, qu~ fait le bien, qui s'at lache aux malh elll'eu..x qu 'H souJage, il vou ;:; donne l'impression de counaitre vr-aiment le bonheur de vivJ 'e Jans une atmosphère ct·e sé ré nité et de joie.
Un autre, au contraire,
que son d•estin aura fait égaLement solitaJ.re, mais· qui rue s:iuté
ressera à rlen, ni à per .sonn · e, qui se conte ·ntera de se replier sur Lui-même, •qui ne pens •era q!l'à sa santé, à son bien-être, à de menues satisfactions personnelles, vous apparaîtra profoo.dément triste , désabusé, dégoùté de tout.
Le s -ecret du bolllheur, c'est de smlir de ·soi-même, de n•e plus penser à soi, de vivre - pOllir les autres, de se donner, wit à quel ques êlres élus, c'est l'lafflection, c'est le foyer, soit à tout un gtroupe, à toUJS les malheureux, c'est l'œuvre d.e charité, c' est la
vocation religieuse, c'est l'aipostolart.
Dans les d·eux œs, l'homme goilte les s·eules joies qu'il p-eu,t connaitre ici-bas.
Se sentir utile à un être ou à une œuse, donner du bonhel1l' à autrui, ~la seu
leonent· fait oublier toutes le s tristesses d'ici-bas et nous montre
que notre vie' n'a pas été vé·cue en vain.
La .
fa.illite de l'existence,
c .'est de n'avoir ,servi à rien.
N'hésitons donc pas à connaitre, par l'activité généreuse, pa.r {e dévou.ement, p8ll' l'affeotion totale, poussée même jusqu'au sacr1- .
fiee, ces minutes uniq.n-e ·s du vrai bonheuT, ces mœn·ents de pléni
tude après les-quels nou~ sentons que nous pouvons mourir 1 Tant pis si nous l•es payons ch&, si le deuil et la solitude nom sem blent d'autant plus d11rs, suooédant à de t-elles heures; tout vaut mieux que le desséchant égoïsme qui nous empêahe de vivre 1.
»
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