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Montrez comment la famille, cellule sociale, selon l'expression de Le Play, a vraiment constitué la base de la cité et de la civilisation.

Publié le 07/03/2012

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famille

Montrez comment la famille, cellule sociale, selon l'expression de Le Play, a vraiment constitué la base de la cité et de la civilisation.

famille

« -8-- 1 cièrent et formère nt la tribu et œ furent plus tard les chef -s de tr.

ibu s.

Eupatrid -es en Grèce , ]}atridens à Rom e, qui constituèrent Les .solid -es ass ises de la cité.

La patrie , c'est l 'e n·semhle -des f a mill es qui honor e nt le s 1Jarents mort s, qui préparent les gé né ration s futu­ res, qu i obéiss-ent à des lois et mainti enn:~n t des traditions .

· La fami lle a -permis d 'é difi er nne œuvre p lu s important e e n core, oolle d-e l a ddU.sation.

Le s patries, les.

cités me urent, héla •s , a u l ong d -es vici ssitudes d.e l'H is toire, mais l'idéal! int eliLectn ei e t mor al que le s h om mes ont poursuiv .i ne samai t périr .

J--es créati-ons d ·e l'art , l'effor t vers le bea u est quel qu e c ho se d'intan gib le , car , S·elon le mot d -e Théo phH e Gauti · er : « Le buste •survit à la c ité n 1 L'effort v-ers le Bien est en core plu s durabLe et ce n'es t jam ais en vain.

que les hommes, à for ce de souffranc ·es, ont r éa li s-é uri ges te p lus rioh1e, un acte meilleur.

Or , c'e st dan s la farniUe que ces e ffor ts ont pu avoir lieu .

C' est en '.l'agenouillant devan t son père , endormi pour toujours dans la maj- est-é de la m o rt, que 'le premi er homm e, nou s dit Fu stel de Cou lang -es, a eu la r -é v -élation du m ys ­ tè re, a ap,pris l e respect e t l a piété.

C'es t en protég- e ant .sa fe mm e et ses e nf n nts qu 'il a ·p-erdu la cruauté primitive , c'e ·st en l e·s aimant qu'il.e st d ·evenu bon.

c·~t p-our m a int enir so n foyer qu ' i.l a, peu à peu , créé ·d·es l ois, et que l a mor ale' e n est née.

C'es t pour l' orner , pour 1'- emh e llir qu' il a inventé les art s .

~b:.1si , c'es t bien là-ba · s., dans cett e chaumi ère l.ointain e où l'on honor e les morts, que nou s voyons a•pparaîtr e tout c-e qui a é levé l'hum a nit-é .

C'est deva nt l'autel familia l, ·entr e l a femme ·et l 'e n{anl qu.e l'h omm e a compris ses de'Voir s et sa mi ·s -sio n.

.

-- -'-. »

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