Montrer comment, selon le mot d'un critique, avec les Méditations de Lamartine, le romantisme, qui avait conquis la prose depuis vingt ans, entrait enfin dans la poésie.
Publié le 06/05/2011
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Ces divers sujets se complètent les uns les autres. Nous nous bornerons à quelques indications qu'il conviendra d'illustrer par des exemples.
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- Hugo, tout jeune (il n'avait pas encore 20 ans), écrit à Lamartine pour le féliciter de ses « Méditations » (1820). Il salue le lever d'une poésie nouvelle née au plus profond de l'âme.
- A la fin de l'âge romantique, le grand critique russe Biélinski a affirmé que l'idéal, la beauté, la poésie n'avaient aucune place dans l'oeuvre d'art : seul importait qu'elle fût un fidèle miroir de la réalité. Cinquante ans plus tard, Anatole France écrit : « L'artiste doit aimer la vie et nous la montrer belle. Sinon nous en douterions. » A l'aide d'exemples empruntés à vos lectures, vous direz si, à votre avis, l'artiste, et spécialement l'écrivain doit nous présenter une image idé
- L'oeuvre de Lamartine POÉSIE ÉLÉGIE SUR LA MORT DU POÈTE PARNY (1815) MÉDITATIONS POÉTIQUES (1820.
- Avec Lamartine, le romantisme entre dans la poésie
- Vous commenterez et discuterez ces mots de Pablo Neruda (écrivain chilien, 1904-1973). Rappelant les propos tenus sur lui par un critique, il dit : Le bonheur, à l'en croire, entachait ma poésie. Il me prescrivait la douleur. Je déduis d'une telle théorie que l'appendicite produirait une prose excellente et une péritonite presque à coup sûr des chants sublimes. J'avoue que j'ai vécu, Mémoires