MONTESQUIEU : sa vie et son oeuvre
Publié le 24/11/2018
Extrait du document
MONTESQUIEU, Charles-Louis de Secondât, baron de (1689-1755). Si cette image n’était par trop irrespectueuse ou saugrenue, on verrait facilement le châtelain de La Brède transformé en polena, comme on appelle en italien, utilisant un mot d’origine française, ces figures de proue qu’on plaçait jadis sur le devant des bateaux, tels des meneurs ou des guides symboliques. Cette transformation quelque peu inattendue serait facilitée non seulement par tout ce qu’il y a de statuaire dans l’image que la tradition nous a transmise de Montesquieu, mais elle permettrait une représentation assez impressionnante dans sa précision de l’un des problèmes fondamentaux que pose l’œuvre de Montesquieu pour ceux qui s’en nourrissent. La périodisation chronologique étant toujours le fruit de choix, de préférences et, finalement, de jugements de valeur, on a en effet du mal à situer Montesquieu dans un temps qui soit vraiment le sien. Né dans les dernières décennies du xviie siècle, appartient-il au siècle de Descartes et de Malebranche ou bien à celui de Voltaire? Suivant l’orientation des différentes périodisations, est-il né trop tôt ou trop tard? Sans doute est-il un penseur, dominé par un rationalisme clair et indéfectible, d’une exemplaire sérénité. Ce qui lui permet, en un sens, de transcender son temps. Mais il ne s’insère pas pour autant dans le dialogue séculaire de la philosophie. Il ne se pose pas de problème d’ordre gnoséologique, il ne bâtit pas de système. Convaincu que la philosophie des Grecs « était très peu de chose », il traite Platon de « poète », le mettant sur le même plan que Malebranche, Shaftesbury et Montaigne : ce sont pour lui les « quatre grands poètes ». S'il n’est pas philosophe au sens technique et traditionnel du mot, Montesquieu l’est-il au sens nouveau du siècle des Lumières? La question mérite d’être posée. De toute façon, c’est un fait que le siècle qui l’avait vu naître continue à vivre en lui. C’est pour cela qu’on a pu dire — en employant une formule suggestive — qu’il y a en lui un moraliste (comme avait pu l’être un La Rochefoucauld) qui devient philosophe (au sens nouveau). La philosophie, dit-il d’ailleurs, ne doit point rester isolée, elle doit avoir des rapports avec tout. Le moraliste du XVIIe siècle s’ouvre donc à la réalité sociale, beaucoup plus et de façon plus moderne que La Bruyère et Saint-Simon. On pourrait dire — pour utiliser encore une fois la formule que nous avons employée — que Montesquieu est bien plus qu’un moraliste : c’est un philosophe; ou bien que Montesquieu est bien plus qu’un philosophe : c’est un moraliste. Le choix de l’une ou l’autre de ces deux expressions est commandé par l’orientation du regard, suivant qu’il se tourne vers le passé ou vers l’avenir. Ce dilemme nous fait revenir à nos polene. Quand on les contemple à terre, détachées des navires, dans un musée, rien ne nous dit qu’elles doivent être obligatoirement placées à l’avant des bateaux. Ces yeux qui fixent l’eau, qui l’effleurent, qui en reçoivent les embruns, peuvent bien scruter avec espoir les lignes d’un rivage auquel le vaisseau abordera ou bien regretter des côtes et des golfes que l’on a quittés pour toujours.
Le charme profond et l’énigme de Montesquieu résident peut-être dans cette bivalence dynamique. Son esprit se meut et nous communique un mouvement, mais en quel sens? Ce gentilhomme campagnard, cet honnête homme sans Cour, ce magistrat sans tribunal, précisément à cause de sa modération et de son rationalisme, donnant lieu à des nuances intellectuelles infinies et aux ouvertures les plus inattendues, est à l’origine de débats et d’affrontements qui sont loin, plus de deux siècles après sa mort, d’être apaisés.
La « légende dorée »
Montesquieu « le Romain » : comment ne pas le voir sur un piédestal, dominant la salle austère d’un palais de justice ou dialoguant avec la statue de Montaigne, sur la place des Quinconces, à Bordeaux? Peu d’auteurs ont si grandement risqué l’embaumement doré des momies par trop respectées. Si le Panthéon, où la Révolution a solennellement placé les restes de Rousseau et de Voltaire, ne s’est pas ouvert à Montesquieu, c’est un fait qu’un Panthéon imaginaire (mais combien plus dangereux!) a réquisitionné dans l’asepsie de la gloire cet auteur vraiment « auteur », au profil aquilin, tout naturellement destiné à être sculpté dans des médailles, si adapté à l'éternité figée des bustes. On est revenu aujourd’hui de ces belles certitudes. Pendant ces dernières décennies, l’homme aussi bien que son œuvre ont été mieux scrutés. L’optimisme presque de commande dont on le gratifiait jadis tend à s’atténuer. On le voit mécontent et emprunté dans sa vie de magistrat, trop compassé dans sa carrière de libertin, ni courtisan ni grand féodal, ayant besoin de vivre à Paris aussi bien qu’à La Brède (content partout ou... nulle part), voyageur désintéressé sans doute, mais aussi diplomate velléitaire. Restent cependant la gloire vite atteinte et la consolation de l’écriture. Certains nœuds paralysants de la vie sont coupés non par l’épée, mais par la plume, dont le style devient tranchant comme une rapière.
C’est alors que l’homme qui ne réussissait pas à se réaliser dans l’action de façon complète et satisfaisante, ou dans l’amour, atteignait une sorte de radieuse plénitude, se transformant en Persan, convoquant les Romains ainsi que tous les autres peuples de la terre et leurs lois dans les salles du château de La Brède, les passant en revue sur les rayons de sa bibliothèque. Mais pourquoi vouloir reconstituer une unité à tout prix dans la vie et dans l’œuvre de Montesquieu? Il y a peut-être heurt et dissension. Certains critiques ont même réduit cette unité prétendue et seulement apparente à une sorte de connivence : la vie et l’œuvre se donneraient la main pour escamoter les vrais problèmes, pour ne pas vivre authentiquement, pour ne pas agir... Par là nous ne voudrions aucunement décourager les biographes, dont la tâche est d’ailleurs facilitée (ou rendue plus difficile?) par le peu d’événements caractérisant la vie de Montesquieu : le châtelain devient magistrat, le magistrat s’adonne aux lettres, fait un grand voyage en Europe, se consacre totalement à l’écriture, séjourne alternativement à La Brède et à Paris, lutte contre une vue qui s’affaiblit de jour en jour et meurt banalement d’une fièvre maligne mal soignée lors d’un séjour à Paris en 1755. Ajoutons le poids d’une gloire toujours plus exigeante, qu’il faut défendre, quelques éreintements plus ou moins étouffés par une opinion publique généralement bienveillante sinon admi-rative, le coup de Jarnac de la mise à l’index de l'Esprit des lois, qui ne fut cependant pas rendue publique, et c’est tout, ou presque tout.
L’important est de sauver Montesquieu d’une sorte de « légende dorée » qui finit par l’enlever à notre humanité. On croit pouvoir tout expliquer dans sa personne et dans son œuvre, on admire tout mais on risque de ne plus rien comprendre. Montesquieu est un auteur « clair », qui se veut clair et qui tend à une clarté nerveuse et concise. Mais cette concision, souvent digne de Tacite, éblouit sans instruire pour autant. Nous possédons de Montesquieu une correspondance assez copieuse (et d’autres lettres sont encore découvertes). Il nous a laissé aussi des journaux intimes, Mes pensées, le Spicilège, etc. Ajoutons les lettres et les réactions de contemporains, celles des amis, des femmes qui, assez nombreuses, ont été en relation avec lui : sa philosophie, voulant avoir des rapports avec tout, ne méprisait pas le boudoir... Mais nous avons du mal à pénétrer dans son intimité. Il ne s'agit pas de « sécheresse » — comme on l’a dit trop souvent jadis, le mot servant à frapper le xvme siècle tout entier — ni de pauvreté. En réalité, le degré de signification des données que nous possédons est souvent eri proportion inverse de leur éminente et par trop vantée transparence. Ce n’est pas la richesse confuse et pleine de méandres, la complexité grouillante de l’univers d’un Rousseau, ni l’agitation créatrice et bienfaisante d’un Diderot ou d’un Voltaire (pour ne citer que les trois Grands du siècle). Tout est apparemment moins compliqué chez Montesquieu. Les lignes de l’homme et de l’œuvre paraissent claires et bien marquées sur la paume d’une main élégante et volontaire. Mais, dès qu’on s’en approche pour en saisir le sens, toute promesse d’explication satisfaisante s’évanouit ou exige des renvois. Comme dans certaines maximes des moralistes du Grand Siècle, chez Montesquieu cette souveraine tendance à l’expression essentielle et définitive ne va pas sans ambiguïtés. Elle est porteuse d’une richesse sûre, mais dont nous ne réussissons pas à interpréter toutes les valeurs. Il y a des significations qui nous échappent, ou qui donnent lieu à des renversements inattendus. Gide a écrit que l’optimisme rayonnant de certaines pensées de Montesquieu l’émouvait davantage que les plus ravissantes plaintes. C’est pour cela que toute stratégie d’explication, inspirée de la « légende », allant de l’homme à l’œuvre ou de l’œuvre à l’homme et visant à reconstruire une unité confortable, paraît destinée à d’inéluctables naufrages.
Littérature et voyages : le mouvement et la retraite
Il serait si simple de voir une progression vers la complexité, des Lettres persanes (1721) aux Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) jusqu’à la maturité solaire de VEsprit des lois (1748). Après le ballon d’essai sociologique qui oppose plaisamment l’Orient à l’Occident (et vice versa), une grande réflexion diachronique prend place : elle est consacrée au plus célèbre peuple de la terre, aux Romains. Et, finalement, on aboutira à la synthèse, une synthèse magistrale, à la fois diachronique et synchronique, où l’on découvre le sens de la totalité : l'Esprit des tois serait alors la révélation du sens. La préface aura un ton de satisfaction presque biblique. Montesquieu regardera son ouvrage avec les yeux de Dieu le Père : « J’ai posé les principes; et j’ai vu les cas particuliers s’y plier comme d’eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n’en être que les suites [...]; j’ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi... »
Cette auguste interprétation, cette évolution solennelle, qui fait tant d’honneur à l’homme et à l’œuvre, a plu à tous ceux qui aiment l’ordre et la progression unitaire dans les créations de l’esprit. On a donc dit que tout, chez Montesquieu, prépare son chef-d’œuvre. Or ce messianisme glorieux pourrait être un leurre. De toute façon il risque de masquer des solutions de continuité qui ne manquent pas dans une œuvre si vaste et si variée, sans compter qu’il nuit à l’appréciation autonome de chaque moment et de chaque saison créatrice dans la carrière de Montesquieu. Celle-ci se présente bien riche d’imprévus. Le jeune magistrat suivait avec ardeur les activités de l’académie de Bordeaux et y lisait des mémoires aussi érudits qu’encyclopédiques. Et pourtant, à la même époque, ce polygraphe passionné conçoit un
ouvrage aussi élégant que nerveux où il n’est aucune trace de poussière académique : les Lettres persanes.
Ces « lettres » parfois languissantes et voluptueuses (au point d’avoir été citées par l’avocat de Flaubert comme exemple de pornographie véritable, lors du procès intenté en 1857, pour offense aux mœurs, contre Madame Bovary) ont sans aucun doute un sens bien profond pour Montesquieu lui-même. Elles trahissent un inévitable débordement de sa sensualité et, en même temps, une difficile condescendance à la passion, ce qui semble avoir été le propre de sa vie intime. De toute façon elles n’ont pas connu de véritable lendemain dans la production de l’écrivain qui, assez jeune encore, avait pourtant atteint, grâce à elles, un succès bien tapageur (au point de le gêner lorsqu’il se présentera à l’Académie française, quelques années après, en 1727 : il y sera quand même élu grâce au soutien puissant de Mme de Lambert). Si l’exotisme endiablé ou voluptueux jette encore des étincelles dans l’Histoire véritable, composée entre 1731 et 1738 (mais publiée seulement en 1892) et dans Arsace et Isménie (1742, publié en 1783), l’intérêt dominant de l’auteur est ailleurs. Quant au Temple de Gnide (1725), s’il reprend la veine galante et sensuelle des Lettres persanes, il n’a plus ce style précis et délicieusement ironique qui faisait le charme inégalable des Persans de Montesquieu.
Le Temple de Gnide fut cependant un succès pour son auteur, un succès surtout auprès des femmes... Mais tous ces succès ne fixèrent pas Montesquieu à Paris. En 1726 il avait interrompu, pour ne plus la reprendre, sa carrière de magistrat. Il était donc libre. Libre et inquiet. Le polygraphe, l’auteur mondain et fortuné, ne sait pas rester en place (comme le lui reproche Mme de Lambert). Il s’habille en voyageur et fait le tour de l’Italie et de l’Europe (tout au moins une partie). En Italie il suit les traces de Montaigne et il précède Goethe. Entre 1728 et 1731, ce sont ses Wanderjahre. Il voyage, il observe, il note ce qu’il voit. Tout l’intéresse : des éruptions du Vésuve au miracle de saint Janvier, du temps infini que met la neige à fondre à Mittenwald aux tableaux et aux statues qui peuplent les galeries et les églises d’Italie. Le voyageur se mue en critique d’art. Mais l’économie, la politique, la démographie, les mœurs, les gouvernements, les fortifications des pays qu’il traverse ne cessent d’attirer son attention. Les visages et les corps des femmes (au naturel et dans les musées) contribuent à augmenter le charme et l’excitation du voyage. Cet équilibre souverain entre l’idéal et la réalité que Goethe découvrira à Rome et qui s’exprime dans l’Italienische Reise, Montesquieu le réalise déjà dans la première moitié du siècle. L’honnête homme de la Renaissance et des théoriciens du Grand Siècle quitte le statisme étouffant de la Cour, passe de ville en ville, d’Etat en Etat, d’expérience en expérience. L’art, la littérature, la conversation, le paysage, la montagne et le sous-sol, la mer et les plaines, la diplomatie et la politique, tout lui devient aisé, presque familier. L’amour aussi se fait plus fort et enflammé, lui dictant, pour la princesse Trivulce, les lettres les plus passionnées qu’il ail jamais écrites. Puis, par une alternance qui semble physiologique, le voyageur qui a parcouru l’Europe, de l’Italie à la Hongrie, à l’Angleterre, éprouve le besoin de s’arrêter et de s’atteler à un travail de grand souffle.
L’auteur quelque peu frivole et, en tout cas, fort galant des Lettres persanes se drape dans sa robe la plus solennelle, devient romain avec les Romains, dont il retrace l’histoire émouvante et tragique. Grâce à ces Considérations, qui en France n’eurent pas le succès des Lettres persanes (on évoqua même, avec méchanceté, la « décadence » de Montesquieu), le classicisme d’inspiration romaine, si vivant au Grand Siècle, se transmet au siècle des Lumières, devient une esthétique et une philosophie de l’action auxquelles seront très sensibles les hommes de la Révolution et Napoléon lui-même. Celui-ci s’est même donné la peine de critiquer un autre ouvrage « romain » de Montesquieu, le petit Dialogue de Sylla et Eue rate, dans lequel, en 1724, l’auteur des Considérations avait déjà campé la figure de Sylla comme celle d’un personnage grand et sinistre à la fois, une sorte de dangereux surhomme. Peut-être Napoléon s’y reconnaissait-il?
L'année fatale
Mais enfin vint 1748. L’année de l’Esprit des lois, un travail immense, commencé — nous dit l’auteur — vingt ans avant. Commencé déjà, en un sens, pendant les années où Montesquieu, jeune élève au collège de Juilly, écrivait sa tragédie (perdue) au titre solennel de Britomare, où l’on peut lire ce vers plein d’avenir (l’avenir de Roxane? l’avenir de l’Esprit des lois?) : « Je défendais encore ma liberté mourante ». Y a-t-il un rapport entre l’orphelin de mère qui écrivait ce vers et Prolem sine matre creatam, l’énigmatique devise de l’Esprit des lois? C’est un fait que 1748 marque pour Montesquieu l’abou-
tissement d’un travail où s’inscrivent le sens et le prix de sa vie tout entière. Par là il se différencie profondément des autres Grands du siècle des Lumières. Ni Voltaire, ni Rousseau, ni Diderot n’ont écrit une seule œuvre, une œuvre qui soit unique à leurs yeux et à ceux des contemporains. 1748 est une date triomphale. Un très grand exploit se réalise, la conscience s’apaise, la tension se relâche, on peut mourir tranquille (la mort d’ailleurs ne se fera pas trop attendre : sept ans seulement s’écouleront de la fin du livre à la fin de celui qui l’a écrit). Même en faisant abstraction de la parution de l’Esprir des lois, 1748 est une date historique, celle de la paix d’Aix-la-Chapelle, qui mit fin à la guerre de Succession d’Autriche. Cette paix était « bête » — comme on disait — puisqu’elle ne résolvait rien et ne faisait que préparer de nouvelles guerres : mais le moment choisi par Montesquieu pour publier son chef-d’œuvre s’accordait avec la nouvelle situation européenne. L’exaltation du régime de cette Rome nouvelle que devenait pour lui l’Angleterre s’accompagnait du réveil méthodiste et du réveil national de l’ile grâce à l’œuvre de William Pitt. La guerre de Sept Ans, qui éclatera par la suite un an après la mort de Montesquieu, confirmera et accentuera l’essor mondial de l’Angleterre.
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Ajoutons les lettres et les réactions de contempo
rains, celles des amis, des femmes qui, assez nombreu
ses, ont été en relation avec lui : sa philosophie, voulant
avoir des rapports avec tout, ne méprisait pas le bou
doir ...
Mais nous avons du mal à pénétrer dans son inti
mité.
Il ne s'agit pas de «sécheresse» -comme on
l'a dit trop souvent jadis, le mot servant à frapper le
xvm• siècle tout entier -ni de pauvreté.
En réalité, le
degré de signification des données que nous possédons
est souvent en proportion inverse de leur éminente et par
trop vantée transparence.
Ce n'est pas la richesse confuse
et pleine de méandres, la complexité grouillante de l'uni
vers d'un Rousseau, ni l'agitation créatrice et bienfai
sante d'un Diderot ou d'un Voltaire (pour ne citer que
les trois Grands du siècle).
Tout est apparemment moins
compliqué chez Montesquieu.
Les lignes de l'homme et
de 1 'œuvre paraissent claires et bien marquées sur la
paume d'une main élégante et volontaire.
Mais, dès
qu'on s'en approche pour en saisir le sens, toute pro
messe d'explication satisfaisante s'évanouit ou exige des
renvois.
Comme dans certaines maximes des moralistes
du Grand Siè> de Montesquieu), Je classicisme d'inspiration
romaine, si vivant au Grand Siècle, se transmet au siècle
des Lumières, devient une esthétique et une philosophie.
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