MONTAIGNE VOYAGEUR (Essai III, ch. IX) de « Le voyager me semble un exercice... » à « guère de manières qui ne valent les nôtres ».
Publié le 15/02/2011
Extrait du document
I. En 1580, Montaigne se décide à partir pour un long voyage en Europe. Pour aller prendre les eaux à Lucques, non loin de Florence, il choisit de passer par Beaumont-sur-Oise, près de Paris, Plombières, Baie, Constance, Augsbourg et Munich, Insbruck d'où il descend sur Vérone, Rome enfin et Lucques. Il rentrera par Milan, Turin et Lyon. Ce que fut cette randonnée, il l'a conté dans son Journal de voyage. Ici, dans ce passage des Essais, il nous dit pourquoi et comment il aime voyager et, surtout, en dégage une sorte de philosophie du tourisme.
Liens utiles
- Voyager me semble un exercice profitable : l'âme y a une continuelle excitation à remarquer des choses inconnues et nouvelles, et je ne sache point meilleure école pour façonner la vie que de lui proposer incessamment la diversité et tant d'autres vies. Voici une phrase tirée du chapitre De la vanité des Essais (III,9) de Montaigne
- Montaigne écrit dans ses Essais (III, 9) : « Le voyager me semble un exercice profitable. L'âme y a une continuelle exercitation à remarquer les choses inconnues et nouvelles ; et je ne sache point meilleure école, comme j'ai dit souvent, à former la vie que de lui proposer incessamment la diversité de tant d'autres vies, fantaisies et usances, et lui faire goûter une si perpétuelle variété de formes de notre nature. Le corps n'y est ni oisif, ni travaillé, et cette modérée agitation l
- Lecture Analytique, Montaigne. Essais. Livre III chapitre IX : « l’art de voyager » (extrait).
- Essais III, chapitre 6 Des Coches par Michel de MONTAIGNE
- Montaigne - Explication de texte extrait livre III