Molière- Les Fourberies de Scapin (1671)- Acte II scène 7
Publié le 01/01/2021
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Molière est un célèbre auteur de comédies (dramaturge) du XVIIème siècle, période classique. Les Fourberies de Scapin est une pièce représentée en 1671. Dans cette pièce, située à Naples, l’élément comique tient une place primordiale et le rythme, rapide, du texte est centré sur un meneur de jeu, Scapin. Dans la scène qui nous intéresse ici, ce dernier veut obtenir de Géronte cinquante écus pour que son jeune maître puisse libérer celle qu’il aime, Zerbinette, tenue prisonnière par les Egyptiens qui réclament cette somme en échange de sa liberté. Ce personnage est directement emprunté au répertoire traditionnel de la commedia dell’arte. Molière utilise tous les procédés propres au genre de la comédie, pour provoquer le rire. Sa pièce, cependant, est marquée par son génie propre, sa faculté à dépeindre avec finesse l’âme humaine ; le rire alors suscite la réflexion, presque l’émotion. Molière est un célèbre auteur de comédies (dramaturge) du XVIIème siècle, période classique. Il s’inspire de la Commedia dell’arte mais traite également de sujets plus sérieux dans « la Grande Comédie ». Les Fourberies de Scapin est une pièce représentée en 1671. Dans celle-ci, Scapin le valet de Léandre décide d’aider deux jeunes gens amoureux, que leurs pères, Argante et Géronte, veulent marier de force. Pour cela, ils vont soutirer de l’argent aux deux vieillards afin de venir au secours de deux jeunes filles qu’ils aiment. Dans la scène 7 de l’acte II, Scapin invente une histoire rocambolesque pour convaincre l’avare Géronte à donner de l’argent.
« L.19 « la plus » : superlatif ; « disgrâce » registre tragique / « étrange » : énoncé vague + hyperbole L.22-24 Scapin développe les circonstances de l’enlèvement pour donner de la crédibilité à son histoire+ répétition du sujet « il » qui montre l’emprise du turc + répétition des mêmes verbes pour les inscrire dans la tête de Géronte+ « nous » : datif éthique ; montre l’intérêt, l’affection de Scapin pour Léandre et rassemble Scapin et Géronte dans un même malheur L.25 « cinq cents écus ? » phrase interrogative, comique de caractère (l’avarice) davantage touché par la somme que par la perte du fils. L.26 « deux heure » dramatisation de la situation, celle-ci devient une urgence et Scapin insiste sur le délai « tout à l’heure » « promptement » L.27 « pendard » (bon à pendre) colère comique+ « assassiner » hyperbole ; comique de caractère L.28-29 « C’est à vous » : présentatif ; « sauver des fers » : métaphore pour susciter la pitié et la compassion de Géronte ; « fils que vous aimez »+ « tant de tendresse » : intensif L.30 Le mot « galère » porte un double sens, celui-ci représente le bateau ainsi que le problème. »
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