Molière - Dom Juan - Acte III - Scène 2 - La Scène Du Pauvre

« Molière retourne habilement la situation : il corrige le libertin de pensé qui ne reconnait ni la bonté divine, ni la charité chrétienne.

Molière se débrouille, une fois encore, pour le rendre sympathique → transition entre la scène 2 et 3 : c’est un homme de combat, aristocrate, qui ne supporte pas la lâcheté, et assister sans réagir à un combat inégal (1 contre 3). 3.

Sganarelle Relation avec Dom Juan : adjuvant mais qui n’adhère pas à son incroyance.

Il éprouve de la pitié pour le pauvre. Conclusion Rien n’est jamais simple dans cette pièce.

Il est toujours difficile de cerner ses décisions, ses objectifs, ses attentes auprès du lecteur : c’est un joueur.

Il suscite les sentiments les + contradictoires.

Sganarelle : répulsion et attirance pour Dom Juan.

Molière a inventé cette scène, particulièrement audacieuse. Véritable enjeu : face à face entre Dom Juan et Dieu.

Molière est prêt à donner la victoire à un authentique croyant sans pour autant humilier et rabaisser Dom Juan.

La censure ne s’y est pas tromp. »