Molière comédie classique.
Publié le 01/05/2015
Extrait du document
«
l'indignation par la question « quoi ? », les anaphores de fille sont « beau nom », « titre », « charmante douceur
», soit toute répétition méliorative.
La seconde question qui associe « fête » et « osé » à « mariage » présentant
ceci comme une transgression pose le mariage comme une action ordinaire et lugubre, « mariage » est
d'ailleurs anaphorisés par « vulgaire desseins », c'est donc l'action d'une personnalité médiocre.
Dés la
deuxième réplique, les travers et les excès qui vont permettre au spectateur de rire d'Armande se manifestent.
Nous notons que la pièce est versifiée, ce qui nous invite à penser que nous sommes en présence d'une grande
comédie régulière.
L'excès d'Armande va se manifester dés sa seconde réplique, le mot « mariage » l'indispose
(mal au coeur), ce qui va contribuer à affaiblir sa thèse car, si ses réclamations de liberté sont légitimes, son
extrémisme va lui nuire.
Pour l'instant, elle maîtrise le discourt, sa troisième réplique (« ho mon Dieu [...] fille »)
introduit le comique de mot par la répétition de cette interjection et Armande va proposer cinq image
successives associées au mot « mariage », toutes plus péjoratives les unes que les autres (« dégoûtant », «
étrange », « blesser », « sale » ...).
Armande cherche à convaincre sa soeur de rester fille.
Nous notons que
dans la tirade cinq, comme dans les autres, Armande s'exprime avec force exclamation ce qui la pose comme
une personnalité maniérée.
Ses propos expriment le mépris qu'elle peut approuver contre une attitude
commune et ceux qui l'adoptent.
Ainsi donc, dans sa réplique six, nous notons tous le vocabulaire de la
minoration (« bas », « petit », « claquemuré »), situe la femme mariée comme un tout petit personnage.
L'auteur
utilise deux fois le mot « bas » qui l'oppose à « haut », la femme libre.
Après avoir fait le blâme de la femme
mariée, Armande fait l'éloge de la femme savante.
Il y a une contradiction dans l'exemple prit car pour être
mère, elle est obligatoirement une femme mariée, quel est donc le portrait de la femme savante ? C'est une
femme éclairée (« clarté ») qui étudie, « l'étude ou la philosophie » devient une allégorie qu'on épouse.
Cette
allégorie porte la femme au dessus de l'humanité qui s'oppose donc au vocabulaire « bas » utilisé pour le
mariage.
Le mot « raison » s'oppose à « animal », la raison permet de maîtriser cette part animale, elle est
domptée, le mot « ravalé » est péjoratif et nous renvoi à la condition de bête.
On a une double anaphore
méliorative de la raison (« beau feu », « doux attachement »), me « feu » qui s'oppose à l' « obscurité », le « feu
» qui repousse les animaux et permet à l'homme de s'extraire de sa condition animale.
Les femmes mariées se
dévalorisent malgré leur intelligence, l'hyperbole « pauvreté horrible » symbolisant le mariage.
Nous avons une.
»
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