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Michel Montaigne, Les Essais, Livre II, chapitre 30, « Au sujet d’un enfant monstrueux »

Publié le 14/09/2018

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montaigne

 - Ce qui est naturel est habituel

 

- Or un enfant monstrueux n'est pas habituel

 

 - Donc un enfant monstrueux n'est pas naturel

 

 

 

3- L'appel à la bonté et a la raison

 

Il oppose la conception d'un dieu bon à un dieu irascible qui veut faire subir sa colère aux hommes. A la ligne 15 : « bon, ordinaire, régulier » → rythme ternaire, négation restrictive ligne 14 \"ne [...] que». Il emploie une formule qui empêche toute contestation ligne 21-22. On comprend que Montaigne mené une réflexion plus globale sur toute forme de différence à laquelle les hommes ne sont pas habitués. Approche posée, descriptive, donner une définition plus large de l'humanité. Montaigne ne restreint pas l'humanité a l'habitude des choses vues, il crée une transition entre le Moyen Âge (obscurantisme) qui voit une origine diabolique a tout phénomène inhabituel, et le siècle des lumières (18ème) qui reprendra son combat. Il s'agit de défendre l'altérité (l'acceptation de l'autre). A la même époque on commence à découvrir l'altérité culturelle. Montaigne a écrit dans les essais un chapitre \"des cannibales\" ou il essaye également d'aborder sans porter de jugement.

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« Transition : en étant sobre, Montaigne prépare le lecteur à son argumentation : une thèse plus explicite sur la cause même de sa naissance. II- Une argumentation humaniste : 1- La réfutation de la superstition A partir de la ligne 11, il quitte l’imparfait et passe au présent gnomique, il ne dénonce pas, il s'interroge sur le regard de la société de son époque, sur les monstres.

La vérité n'est pas maitrisée, et on peut vite formuler des interprétations erronées car on se croit omniscient par rapport au 16eme siècle.

Il fait référence à des auteurs de son époque (Ambroise paré).

Il s'agit d'interpréter la raison divine "inconnu de l'homme" prouve l'humilité de l'homme, c'est un avoue d'ignorance ce qui est paradoxal pour un humaniste car il place la connaissance au milieu de tout mais c'est justement au nom de l'humanisme que Montaigne veut que l'enfant soit considéré selon l'état réel des connaissances. 2- La réfutation de l'empirisme et du syllogisme Les Humanistes s'appuient sur les savoirs antiques pour lutter contre l'obscurantisme.

La citation de Cicéron ligne 17-18 marque les limites de l'empirisme (théorie selon laquelle toute observation peut être généralisée).

L'empirisme conduit au fait que l'enfant est rare donc surnaturel.

Aux lignes 21-22, le syllogisme est réfuté implicitement : - Ce qui est naturel est habituel - Or un enfant monstrueux n'est pas habituel - Donc un enfant monstrueux n'est pas naturel 3- L'appel à la bonté et a la raison Il oppose la conception d'un dieu bon à un dieu irascible qui veut faire subir sa colère aux hommes.

A la ligne 15 : « bon, ordinaire, régulier » → rythme ternaire, négation restrictive ligne 14 "ne [...] que».

Il emploie une formule qui empêche toute contestation ligne 21-22.

On comprend que Montaigne mené une réflexion plus globale sur toute forme de différence à laquelle les hommes ne sont pas habitués.

Approche posée, descriptive, donner une définition plus large de l'humanité.

Montaigne ne restreint pas l'humanité a. »

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