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méthode et téchnique

Publié le 22/01/2013

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Université Sidi Mohamed Ben Abdellah Faculté Polydisciplinaire De Taza Etudes Françaises Semestre 1 Méthodes & Techniques Analyser un texte argumentatif Plan de cette partie I- La thèse II- Les arguments III- Les exemples IV- Les relations logiques (connecteurs) V- Les différents modes de raisonnement VI- Les formes de valorisation et de dévalorisation VII- Les indices de subjectivité VIII- Les stratégies du discours argumentatif IX- Le plan du discours argumentatif X- Le circuit / le schéma / la démarche / la stratégie argumentative à plusieurs thèses XI- Le circuit / le schéma / la démarche / la stratégie argumentative à une seule thèse Cours Préparés par : Lamgharez Slimane I- La thèse La thèse est l'idée défendue par l'auteur dans le texte. On l'appelle thèse initiale / première / soutenue / défendue. Elle répond à la question: que veut démontrer l'auteur dans son texte? La thèse initiale s'oppose à une thèse adverse / antithèse. Ces deux thèses peuvent être explicites ou implicites. C'est-à-dire on les recherche soit par leur mention explicite (le plus souvent énoncé en début), soit par le but général poursuivi par l'ensemble de l'argumentation. II- Les arguments Pour démontrer sa thèse, l'auteur fait appel à des arguments. Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images...). Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non. Chaque argument principal peut s'accompagner d'arguments secondaires qui précisent l'explication. III- Les exemples (Comment choisir un exemple ? Page 18-19) 1. La place des exemples L'exemple permet d'illustrer une thèse ou un argument d'une thèse. À l'inverse de l'argument qui a une portée générale, l'exemple expose toujours un cas particulier. L'exemple vient illustrer la pertinence de l'argument à travers un cas concret, dans une application vérifiable. L'exemple seul ne peut pas justifier une thèse. Lorsqu'un exemple contredit une idée générale (c'est-à-dire soutient une thèse adverse), on l'appelle un contre-exemple. Lorsqu'un exemple suit une idée dans un texte argumentatif, il l'éclaire, la précise et est un exemple illustratif. Cependant il est introduit par des formules telles que: par exemple, ainsi, tel que, comme en témoignage.... Si l'exemple précède l'idée, il présente un cas concret et permet de tirer un enseignement général, un argument ou une conclusion. on l'appelle exemple argumentatif. 2. Les types des exemples . L'exemple personnel : offre un témoignage direct mais ne permet de tirer aucune loi générale. . L'exemple littéraire : la référence à un livre, un film, une pièce de théâtre, un tableau..., donne un support concret à un argument et permet de le développer. . L'exemple historique : permet un rapprochement avec le passé et il a l'avantage d'être un fait avéré et déjà analysé. . L'anecdote : introduit dans l'argumentation une impression de vie et parfois une note d'humour. . Les statistiques : les chiffres, les données économiques (à condition d'être vérifiées) donnent un fondement scientifique au discours argumentatif. . La fable, le mythe : rendent plus concrète une idée grâce à un récit. . L'image, la comparaison : éclairent une idée difficile à comprendre en la représentant visuellement. . IV- Les relations logiques (connecteurs) 1. Des relations implicites ou explicites Les relations logiques sont parfois implicites. C'est alors au lecteur de les déceler à travers certains indices : . La ponctuation (les deux points ":" peuvent introduire un exemple, les parenthèses "( )" intégrer un détail supplémentaire, le point d'interrogation "?" annoncer une explication). . La juxtaposition de deux arguments qui forment une suite logique. . La composition du texte en paragraphe. . Le jeu des temps verbaux. Dans d'autres cas, les relations entre les différents points du raisonnement sont explicites par des connecteurs logiques : adverbes, conjonctions de coordination ou de subordination. 2. Tableau des principaux mots de liaison Relation logique Connecteurs (articulations) logiques / mots de liaison Addition ou gradation et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement ... mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que ..... Classer puis, premièrement..., ensuite, d'une part ... d'autre part, non seulement ... mais encore, avant tout, d'abord ..... Restriction ou opposition mais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire, néanmoins, malgré, en dépit de, sauf, hormis, excepté, tandis que, pendant que, alors que, tant + adverbe + adjectif + que, tout que, loin que, bien que, quoique, sans que, si ... que, quel que + verbe être + non ..... Cause car, parce que, par, grâce à, en effet, en raison de, du fait que, dans la mesure où, à cause de, faute de, puisque, sous prétexte que, d'autant plus que, comme, étant donné que, vu que, non que ..... Indiquer une conséquence ainsi, c'est pourquoi que, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par conséquent, aussi, de manière à, de façon à, si bien que, de sorte que, tellement que, au point ... que, de manière que, de façon que, tant ... que, si ... que, à tel point que, trop pour que, que, assez pour que ..... Condition ou supposition ou si, peut-être, probablement, sans doute, hypothèse éventuellement, à condition de, avec, en cas de, pour que, suivant que, selon (+ règle de "si"), à supposer que, à moins que, à condition que, en admettant que, pour peu que, au cas où, dans l'hypothèse où, quand bien même, quand même, pourvu que.... Comparaison ou équivalence ouou, de même, ainsi, également, à la façon de, à parallèle l'image de, contrairement à, conformément à, comme, de même que, ainsi que / aussi ... que, autant ... que, tel ... que, plus ... que, plutôt ... que, moins ... que..... But pour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de crainte que, de peur que..... Indiquer une alternative ou, autrement, sinon, soit ... soit, ou ... ou..... Expliciter c'est-à-dire, en effet, en d'autres termes..... Illustrer par exemple, c'est ainsi que, comme, c'est le cas de..... Conclure (utilisé surtout au total, tout compte fait, tout bien considéré, en pour la conclusion d'une somme, en conclusion, finalement, somme toute, en production écrite) peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l'analyse, au fond, pour conclure, en bref, en guise de conclusion..... V- Les différents modes de raisonnement Pour défendre une thèse, un auteur peut faire appel à différents modes de raisonnement. L'étude de la construction d'un raisonnement doit permettre de le caractériser et d'analyser sa valeur. 1. Le raisonnement déductif ou inductif Dans le raisonnement déductif, on part d'une idée générale, d'un principe, d'une loi pour en tirer une conséquence particulière. Pour discuter le raisonnement, on peut analyser la valeur de la loi générale, repérer si le fait particulier entre bien dans le domaine de la loi générale. Dans le raisonnement inductif, on part d'un ou de plusieurs faits particuliers pour en tirer un principe, une loi, une idée générale. Ce raisonnement est inverse au précédent. Pour discuter le raisonnement, on analyse la pertinence de l'extension du fait particulier à un ensemble plus vaste. 2. Le raisonnement par analogie Dans le raisonnement par analogie, on compare la thèse par une situation comparable et ceci pour défendre cette thèse. Pour discuter le raisonnement, on peut étudier la pertinence des images utilisées. 3. Le raisonnement concessif Le locuteur semble admettre un fait ou un argument qui s'oppose à sa thèse mais maintient finalement son point de vue. Pour discuter le raisonnement, on peut analyser si la situation présentée est réellement contradictoire avec la thèse défendue. 4. Le raisonnement par l'absurde On suppose l'idée contraire à la thèse défendue pour montrer qu'elle débouche sur une conclusion fausse ou absurde. Pour discuter le raisonnement, on peut analyser si l'idée contraire est nécessairement fausse dans ses conclusions. 5. Le raisonnement critique Le locuteur critique ou réfute la thèse opposée à la sienne donc le locuteur rejette la thèse adverse. 6. Le syllogisme (Le syllogisme ou l'art d'être logique : Page 20-21-22) C'est un raisonnement déductif qui tire une conclusion de deux propositions (ou prémisses) présentées comme vraies. On peut le schématiser comme suit . Proposition majeure (Tout homme est mortel), . Proposition mineure (or Socrate est un homme), . Conclusion (donc Socrate est mortel). VI- Les formes de valorisation et de dévalorisation Que l'argumentateur défende ou réfute une thèse, il choisit ses arguments et les agence de manière à être le plus convaincant possible. Il a aussi recours, parfois, à des formes de valorisation ou de dévalorisation. 1. Le lexique appréciatif Le vocabulaire devient « appréciatif « dès lors qu'il implique un jugement de valeur, un sentiment, une subjectivité. Cette appréciation peut être négative : le vocabulaire est dit péjoratif, dévalorisant, dépréciatif. Comme il peut être positif : le vocabulaire est dit mélioratif, ou laudatif, ou élogieux. Par l'emploi d'un vocabulaire appréciatif, l'argumentateur insiste sur le caractère négatif de ce qu'il critique, et sur le caractère positif de ce qu'il défend. Ce vocabulaire implique une réaction émotionnelle, affective, ou un jugement de valeur de l'argumentateur. On distingue : 1. Le vocabulaire mélioratif (La dénotation et la connotation : Page 11) Il valorise ce qu'il désigne, le présente sous un jour favorable. Il peut s'agir de mots dont le sens est positif, ou de mots dont seule la connotation est positive. L'argumentateur peut aussi avoir recours à des mots appartenant au niveau de langue soutenu afin de montrer sa considération. 2. Le vocabulaire dépréciatif Il déconsidère ce qu'il désigne, le discrédite. L'argumentateur peut aussi avoir recours à des mots appartenant au niveau de langue familier ou argotique afin de dévaloriser ce dont il parle, de montrer son mépris ou le peu de considération qu'il lui accorde. 2. Les figures de l'éloquence (Les figures de style : Page 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17) Dans le texte argumentatif, les figures de style donnent de la force aussi bien à la défense d'une thèse qu'à son refus. Les mêmes figures peuvent donc contribuer soit à la valorisation, soit à la dévalorisation, selon le but recherché. 2.1. La comparaison et la métaphore Ces images établissent une analogie valorisan...

« Ces deux thèses peuvent être explicites ou implicites .

C'est-à-dire on les recherche soit par leur mention explicite (le plus souvent énoncé en début), soit par le but général poursuivi par l'ensemble de l'argumentation. II- Les arguments Pour démontrer sa thèse, l'auteur fait appel à des arguments .

Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur.

Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images...).

Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non.

Chaque argument principal peut s'accompagner d'arguments secondaires qui précisent l'explication. III- Les exemples (Comment choisir un exemple ? Page 18-19) 1.

La place des exemples L'exemple permet d'illustrer une thèse ou un argument d'une thèse.

À l'inverse de l'argument qui a une portée générale, l'exemple expose toujours un cas particulier.

L'exemple vient illustrer la pertinence de l'argument à travers un cas concret, dans une application vérifiable.

L'exemple seul ne peut pas justifier une thèse.

Lorsqu'un exemple contredit une idée générale (c'est-à-dire soutient une thèse adverse), on l'appelle un contre-exemple.

Lorsqu'un exemple suit une idée dans un texte argumentatif, il l'éclaire, la précise et est un exemple illustratif .

Cependant il est introduit par des formules telles que: par exemple, ainsi, tel que, comme en témoignage.... Si l'exemple précède l'idée, il présente un cas concret et permet de tirer un enseignement général, un argument ou une conclusion.

on l'appelle exemple argumentatif . 2.

Les types des exemples  L'exemple personnel : offre un témoignage direct mais ne permet de tirer aucune loi générale.  L'exemple littéraire : la référence à un livre, un film, une pièce de théâtre, un tableau..., donne un support concret à un argument et permet de le développer.  L'exemple historique : permet un rapprochement avec le passé et il a l'avantage d'être un fait avéré et déjà analysé.  L'anecdote : introduit dans l'argumentation une impression de vie et parfois une note d'humour.  Les statistiques : les chiffres, les données économiques (à condition d'être vérifiées) donnent un fondement scientifique au discours argumentatif.  La fable , le mythe : rendent plus concrète une idée grâce à un récit.  L ' image , la comparaison : éclairent une idée difficile à comprendre en la représentant visuellement.

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IV- Les relations logiques (connecteurs) 1.

Des relations implicites ou explicites 2. »

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