Maurice Druon condamne les « cités-dortoirs ». Leurs constructeurs avaient au contraire le sentiment d'améliorer les conditions de logement de milliers de personnes. Que pensez-vous de tels points de vue ? Les constructions collectives modernes vous semblent-elles pouvoir être rendues plus belles et plus humaines ?
Publié le 17/01/2022
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a) pourquoi ces cités-dortoirs?
- volonté d'améliorer les conditions de logement : suppression des bidonvilles, bien-être matériel élémentaire, clarté des baies vitrées pour donner de la lumière dans un environnement gris ;
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- « C'est bien parce qu'elles paraissent interdire l'anonymat et l'isolement que les vieilles cités... » Comment comprenez-vous cette phrase ? Pensez-vous que les villes modernes sont propices aux échanges et aux contacts sociaux ou qu'au contraire, avec leurs grands ensembles, elles deviennent facteur d'isolement ?
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
- L'explication de texte, les notes critiques ont pu vous paraître fastidieuses et inutiles; Maurice Blanchot, dans L'Expérience de Lautréamont, affirme au contraire : «Tout commentaire d'une oeuvre importante est nécessairement en défaut par rapport à cette oeuvre, mais le commentaire est inévitable.» En vous appuyant sur des exemples précis, textes isolés ou oeuvres complètes, vous direz ce que vous pensez de la nécessité du commentaire.
- Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon