MASCARON Jules : sa vie et son oeuvre
Publié le 24/11/2018
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MASCARON Jules (1634-1703). Entré dans la congrégation de l’Oratoire, il enseigne la rhétorique au Mans, étudie la théologie à Saumur et commence sa carrière de prédicateur; ses succès le font appeler au Louvre, où il prêche Avent et Carême pratiquement chaque année, de 1667 à 1679. Son zèle lui vaut d'être élevé à l’épiscopat; il occupe le siège de Tulle (1671), puis celui d'Agen (1679). Il est bon évêque et s’adonne à la controverse avec succès.
Sa renommée a difficilement survécu à la perte de ses serinons. Il nous reste des Oraisons funèbres, qui font de lui un des grands orateurs de la chaire royale, très apprécié de Mlle de Scudéry, de Mme de Sévigné, loué par Fléchier et par le roi (pour avoir su « contenter une cour délicate »). Ses principales oraisons sont celles d’Anne d'Autriche (1666), du duc de Beaufort (1671), d’Henriette d'Angleterre (1671), du chancelier Séguier (1672), de Turenne (1675).
Les oraisons de Mascaron présentent toutes les caractéristiques de la grande éloquence : souffle puissant (épique pour Turenne), articulations bien marquées (Turenne encore : le soldat, l’honnête homme, le chrétien), longs développements scandés par des apostrophes pathétiques, amples métaphores (« Me voici dans l'endroit de mon discours où il faut que je tire le rideau pour découvrir à vos yeux le sanctuaire
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