Marivaux - les fausses confidences (1737) scène 14 - acte I

« Les Fausses confidences est une comédie bourgeoise de Marivaux représentée pour la première fois en 1737.

Marivaux est un des plus grands dramaturges du XVIIIe siècle. Situation du passage : Dorante jeune bourgeois désargenté est tombé amoureux d'Araminte, jeune veuve d'un riche banquier .

Dubois qui était le valet du jeune homme est entré au service de celle-ci, chez qui se déroule l'action .

Il a monté un plan pour permettre à son ancien maître de séduire Araminte .

L'oncle de Dorante, monsieur Rémy à réussi à le faire embaucher en tant qu'intendant chez Araminte . Dubois seul avec sa maîtresse lui fait la première des "fausses confidences" qui donnent son titre à la pièce .

En effet, le valet révèle qu'il connaissait le jeune homme pour avoir été à son service.

Dorante était d'une probité merveilleuse", son problème était en réalité qu'il était la victime exemplaire d'un amour dévorant sans remède . Cette nouvelle produit chez Araminte une nette déception .

Puis Dubois plonge sa maîtresse dans un mélange confus d'extrême surprise puisqu'il lui confie que l'objet de cet amour inconditionnel est tout simplement elle . Présentation du texte : Nous verrons comment Dubois hameçonnne encore davantage Araminte par le récit de la manière qu'est né cet amour de Dorante, belle histoire un peu comique et sans doute vraie qui appelle de la part de la jeune femme, une décision . 3) mouvement du passage . On distingue nettement deux temps : a) L'extrait commence par le récit que fait Dubois de la grande passion qui est venue à Dorante dès la premières fois qu'il a vu Araminte .

Dubois en Trivelin de la Commedia dell'arte, invente une histoire romanesque et romantique pour flatter le goût d'Araminte .

Celle-ci dans cette première partie, est au second plan : elle ponctue les informations qu'elle reçoit, par de brèves répliques . b) à partir de la ligne 101, la deuxième partie commence : Araminte qui n'oublie pas qu'elle est la maîtresse de Dubois, reprend le devant de la scène, étant donné qu'elle délibère pour décider quelle conduite elle va adopter et le valet n'est plus là que pour la seconder de ses bons avis .

Dubois nous montre jusqu'où va sa duplicité en lui conseillant de renvoyer Dorante, se donnat ainsi l'image d'un homme probe et tout dévoué au service de sa maîtresse, même s'il sert avant tout son ancien maître vu qu'il. »