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mariage de figaro de beaumarchais

Publié le 26/12/2014

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BEAUMARCHAIS, LE MARIAGE DE FIGARO ACTE III SCENE 5 De Figaro (à part) : « Voyons-le venir, et jouons serré » à Figaro (à part) : « Je l’enfile, et le paye en sa monnaie »     INTRODUCTION Dans la scène 5 de l’acte III, le spectateur et Figaro connaissent les intentions d’Almaviva : séduire Suzanne, la future épouse de Figaro. Nommé ambassadeur à Londres, le Comte souhaite y emmener Figaro et Suzanne pour parvenir à ses fins. Dans cette scène, le Comte veut savoir si Figaro connaît ses intentions et on assiste à un jeu serré entre les deux hommes. Le Comte l’emporte en pouvoir : il est « un maître absolu, que son rang, sa fortune, sa prodigalité rendent tout-puissant », dit Beaumarchais dans sa préface. Figaro l’emporte en savoir : il a percé les intentions de son maître qui quant à lui ignore s’il les connaît ou non. Problématique : La liberté accordée à Figaro ne serait-elle que verbale ? Plus que le procès des seuls abus de son maître, Figaro n’instruirait-il pas le  procès d’une société qui touche à sa fin ? Enfin, pour Beaumarchais, n’est-ce pas l’occasion de montrer l’image d’un nouveau genre théâtral ?   Lecture Annonce du plan : I.                   Un duel verbal II.                Une satire sociale au service d’un théâtre en liberté     I.                   Un duel verbal   Les étapes du combat   Le rapport de forces qui s’instaure entre Figaro et le Comte Almaviva est mis en évidence par la composition du passage, signalée par les didascalies, c’est-à-dire sur scène par une rupture dans le jeu des comédiens. 1er mouvement : du début de l’extrait à la fin de la tirade du God-dam Le Comte annonce qu’il a modifié son projet : mais toutes réflexions faites, ce qui entraîne l’explication de ce changement d’avis : premièrement, tu ne sais pas l’anglais. En réalité, le Comte a des arrières pensées, que Figaro ne connaît pas précisément, même s’il est sur ses gardes comme le montre la réplique :  Voyons-le venir, et jouons serré . L’échange, rapide au début, conduit Figaro à la tirade du God-dam. 1er arrêt :  le Comte (à part)                     Figaro (à part)   Chacun des deux personnages tire des conclusions qu’il croit logiques. Pour le Comte, la conclusion est l’ignorance de Figaro : Il veut venir à Londres : elle n’a pas parlé.  . Pour Figaro, c’est la certitude que le Comte se trompe sur lui : Il croit que je ne sais rien. Tout l’intérêt de ces apartés est naturellement que le spectateur sache ce que chacun des deux personnages pense et qu’il puisse le confronter avec ce qu’il sait lui-même : il a ainsi la satisfaction de constater que Figaro est dans le vrai et que le Comte se trompe en croyant savoir. Le Comte se croit en situation de domination alors que c’est l’inverse.→comique de situation. 2ème mouvement : de le Comte : Quel motif avait...
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«   I.                   Un duel verbal   Les étapes du combat   Le rapport de forces qui s'instaure entre Figaro et le Comte Almaviva est mis en évidence par la composition du passage, signalée par les didascalies, c'est-à-dire sur scène par une rupture dans le jeu des comédiens. 1er mouvement : du début de l'extrait à la fin de la tirade du God-dam Le Comte annonce qu'il a modifié son projet : mais toutes réflexions faites, ce qui entraîne l'explication de ce changement d'avis : premièrement, tu ne sais pas l'anglais.

En réalité, le Comte a des arrières pensées, que Figaro ne connaît pas précisément, même s'il est sur ses gardes comme le montre la réplique :  Voyons-le venir, et jouons serré .

L'échange, rapide au début, conduit Figaro à la tirade du God-dam. 1er arrêt :  le Comte (à part)                     Figaro (à part)   Chacun des deux personnages tire des conclusions qu'il croit logiques.

Pour le Comte, la conclusion est l'ignorance de Figaro : Il veut venir à Londres : elle n'a pas parlé.

 .

Pour Figaro, c'est la certitude que le Comte se trompe sur lui : Il croit que je ne sais rien.

Tout l'intérêt de ces apartés est naturellement que le spectateur sache ce que chacun des deux personnages pense et qu'il puisse le confronter avec ce qu'il sait lui-même : il a ainsi la satisfaction de constater que Figaro est dans le vrai et que le Comte se trompe en croyant savoir.

Le Comte se croit en situation de domination alors que c'est l'inverse.→comique de situation. 2ème mouvement : de le Comte : Quel motif avait la comtesse, pour me jouer un pareil tour ? à Figaro : [...] Aussi c'est fait ; pour moi, j'y renonce.. »

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