Marchais Romane 1°GE Littérature : question de commentaire Texte
Publié le 15/04/2020
Extrait du document


«
délicatesse de la Bête.
« Il n’y a ici de maîtresse que vous » (l.4).
Dans l'expression
« voulez-vous bien que je vous voie souper ? » (l.2 et l.3) nous pouvons observer une
modalité interrogative et l'adverbe « bien » démontrant l'attitude civilisée dont fait preuve la
Bête.
Nous pouvons de plus observer chez la Bête une certaine délicatesse dans ses sentiments.
Le personnage fait preuve d'une grande générosité : « tout ceci est à vous » (l.10) ; à
l'autocritique : « j'ai le coeur bon, mais je suis un monstre » déclare-t-il ligne 10; mais aussi
à l'amour: « La Belle, voulez-vous être ma femme ? » (l.19).
« Il n'y a ici de maîtresse que
vous » (l.3 et l.4) et « dans votre maison » (l.10) cela démontre que la Belle son invitée et
non sa prisonnière ; ce qui relève d'une certaine forme de civilisation.
Par ailleurs, nous
pouvons observer que la Belle n'a presque plus peur de la Bête au fur et à mesure du texte,
le champs lexical de la peur évolue « Elle n’avait presque plus peur » (l.18).
Pourtant, toutes ces qualités ne suffisent pas à métamorphoser le monstre, car nous avons
aussi besoin du regard des autres pour nous sentir humains.
En effet, le personnage de la Bête représente à la fois une certaine morale et une certaine
symbolique.
C'est sans doute le but de l'auteur de nous faire réfléchir sur ce personnage, sur l'apparence
et ce qu'elle représente pour les hommes.
Ici, la Bête a beau présenter de nombreuses
caractéristiques humaines, on en retient uniquement son aspect physique de monstre.
Le
personnage est lui même convaincu de ce qu'il semble être « j’ai le cœur bon, mais je suis
un monstre » (l.13).
Le texte se termine donc avec une vérité, qui est d'ailleurs toujours
d'actualité, portant sur l’importance de l'apparence.
La morale est très proche de celles de
nombreux contes : il ne faut pas se fier aux apparences, ce n’est pas la beauté qui fait naître
l’amour, mais bien l’amour qui rend beau.
La Bête personnifiée , peut donc être ici la preuve que quiconque peut aimer, que la
courtoisie et le savoir vivre sont des vertus qui ne se limitent pas aux gens beaux.
Aussi qu'il
ne faut pas se fier aux apparences.
Nous pouvons donc dire que la Bête ne se limite pas à un personnage, il représente une
vérité qui traverse les sociétés.
Pour conclure, nous pouvons affirmer que malgré une apparence monstrueuse et terrifiante
de la Bête, le personnage bestial semble détenir plus d'humanité en lui que certains humains.
Pourtant, malgré ses nombreuses qualités, il ne se limite donc qu'à ce que le hommes
semblent qualifier de plus important : l'apparence.
Il sera donc le prisonnier de ce qu'il
semble être au détriment de ce qu'il est vraiment.
Nous pouvons aussi faire le
rapprochement avec le roman de Victor Hugo, Notre Dame de Paris, et le personnage
Quasimodo, où ici aussi le grotesque cache le sublime..
»
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