Main FOURNIER, Le Grand Meaulnes (L'arrivée d'Augustin Meaulnes comme interne dans un bourg de Sologne, chez un directeur d'école, a été pour le fils de ce dernier, François, le narrateur, « le commencement d'une vie nouvelle ». Jusque-là, après quatre heures, on ne le laissait guère sortir : il s'adonnait à la lecture, puis, le soir venu, « sans rien dire », il regardait sa mère « allumer son feu dans l'étroite cuisine où vacillait la flamme d'une bougie ».)

« 2.

a) Le manque de clarté fait que l'on ne peut distinguer nettement ceux qui forment le groupe, on ne voit qu'unensemble imprécis.b) Il avait le sentiment d'avoir commis une bêtise et il en était confus.3.

Un groupe confus d'élèves.C — COMPRÉHENSION (5 points)(Les réponses devront s'appuyer sur des citations du texte judicieusement choisies.) 1.

l.

1-6 : Caractérisez l'atmosphère dans laquelle vivait le narrateur avant l'arrivée de Meaulnes.2.

l.

7-13 : Quel univers découvre-t-il? Avec quels sentiments?3.

l.

14-26 : Par quels comportements Meaulnes exerce-t-il son influence sur le groupe des élèves?RÉAGIR— Les questions sont évidentes dès lors que l'on vous indique même les passages dans lesquels vous trouverez lesréponses. RÉPONDRE1.

Le narrateur vivait dans le calme (« enfant paisible », « doux visage maternel »), au sein de sa famille, trèsrefermée sur elle-même (« une famille heureuse », « lorsque mon père avait fermé les volets »).2.

Il découvre l'univers de la camaraderie (« une vingtaine de grands élèves », « serrés autour de Meaulnes »).

C'estun univers plus agité que celui de son milieu familial (« de longues discussions, des disputes interminables »).

Il est àla fois ravi (« plaisir ») et mal à l'aise (« inquiet »).3.

Meaulnes s'est construit un personnage mystérieux, avare de paroles (« ne disait rien »).

Il participe auxdiscussions de loin (« comme s'il eut réservé ses éclats de rire »).

C'est à l'évidence le chef (« allons en route !criait-il »). D — RÉDACTION (15 points)Vous traiterez, au choix, l'un des deux sujets suivants :1.

(type argumentatif) : « Alors tous le suivaient...

» (l.

25).Certains individus, comme les élèves autour de Meaulnes, subissent parfois l'influence d'un être qu'ils jugentexceptionnel.

En quoi cette fascination peut-elle être pour eux bénéfique ? En quoi peut-elle être dangereuse ?Vous présenterez votre analyse dans un développement organisé, illustré d'exemples empruntés à votre expérience,à votre culture.2.

(type narratif) : « Mais quelqu'un est venu qui...

» (l.

1).Peut-être s'est-il produit un événement qui a été pour vous, comme pour le narrateur, « le commencement d'une vienouvelle » (changement de résidence, découverte d'une activité, apparition ou disparition d'une personne dansvotre entourage, etc.).Décrivez votre vie avant et après cet événement, dans deux tableaux contrastés. RÉAGIR— Soyez précis dans vos exemples.

Choisissez-les avec soin.

N'ayez pas peur de les développer.— Les choix sont multiples et variés.

Si toutefois vous n'avez pas vécu ce type d'expériences, inspirez-vous de voslectures ou de ce qu'ont pu vous raconter des relations. RÉDIGER Premier sujetTout individu, quel que soit son âge, subit à de certains moments l'influence de personnalités fortes de sonentourage.

Nous ressentons tous une fascination pour des êtres qui représentent ce que nous aimerions devenir ouqui sont ce que nous ne serons jamais, pour diverses raisons.Lorsqu'il nous est donné de rencontrer un individu qui a réussi dans une voie que nous voulons suivre, nous sommesirrésistiblement attiré par cette personne.

Un ami, qui était passionné par le football, a eu l'occasion d'entrer encontact avec une vedette de ce sport.

Comme ils étaient tous deux en vacances et avaient donc du temps à seconsacrer, mon ami s'est attaché aux pas de cet homme.

Les rencontres ont été fructueuses pour ce garçon carl'expérience du footballeur était grande et il a pu donné à mon camarade des avis sur la morale sportive dont il a tiréprofit.

Une autre de mes relations avait lié amitié avec une fille qui représentait l'idéal pour elle : la beauté,l'intelligence, l'élégance.

Une sorte de perfection ! Cette amitié, au départ fondée sur la fascination, a été bénéfiquepour la première jeune fille.

Elle ne travaillait pas assez en classe et par conséquent obtenait de mauvais résultats.Mais son souci d'être « à la hauteur » de son amie l'a amenée à fournir des efforts et sa situation scolaire s'estaméliorée.L'influence qui est exercée par un être sur un autre n'est, malheureusement, pas toujours aussi positive.L'entraînement sur des voies néfastes est toujours un risque.

Dans notre classe, l'an passé, un camarade ne juraitque par un garçon qu'il avait rencontré pendant ses vacances.

A l'entendre, il était pourvu de toutes les qualités.Ce qui les avait rapprochés était leur goût commun en matière de musique.

Notre compagnon avait étéenthousiasmé par la fabuleuse collection de disques amassée par son nouvel ami.

Hélas, les moyens employés pourse constituer une telle discothèque étaient loin de l'honnêteté.

Et notre camarade suivit les conseils de son ami etse mit lui aussi à voler.

Et il se fit surprendre dans son activité dans un supermarché.

Que pouvait-il dire pour sa. »