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Magnus Incipit

Publié le 21/03/2016

Extrait du document

Analyse détaillée :   l. 1-6 : l’orchestre l. 1 : « le mugissement « : cri d’animaux d’espèce bovine, cri puissant. l. 2 : « assourdissants « : empêche la perception d’autres bruits « le vrombissement « : bruit strident de certains insecte  => mélange de bruits de tonalité opposée, images métaphoriques pour décrire la guerre. l. 1 : l’orgue : instrument à vent, puissant, solennel, de l’Eglise ! dimension religieuse. l. 4 : « instruments d’acier, de feu « : expriment la puissance, la force l. 5 « son tumulte « : bruit confus d’une foule. « s’engouffre « sous la terre.   l. 7-14 : ici le chœur Ce chœur, « blotti sous la terre « répond à l’orchestre. l. 7-9 : « discordant « « hurle « : même champ le...

« l.

15 – fin : on suit le « il » ne connaissant toujours pas son identité. l.

15 : « se déflagrer » : subir une combustion accompagnée d'une explosion. l.

17 : « soufré » couleur jaune. l.

16-17 : « lave noire » s'oppose aux « éclairs blanc » : vision apocalyptique ! Le monde explose. l.17 « l'orchestre fou joue du feu » => rappel de la l.

3-4 : « l'orchestre fou joue dans le ciel (…) de feu. » l.

19-22 : Métamorphose : des hommes en « torches », de « l'asphalte », des trottoirs est « liquéfié » : passe à l'état liquide « éventrées » « déchiquetés » : l'ouverture violente est à nouveau exprimée. l.

23-26 : les arbres se font « armes » « javelots » « échevelés » (=désordonné, toujours !), c'est la destruction de la ville.

« gicelent », « volent » : on est toujours dans cette explosion de la ville. => le massacre de Sodome et Gomorrhe !   l.

27-30 : « L'eau s'embraser » : les contraires s'attirent, l'ordre n'est plus respecté, puis accumulation des surfaces d'eau.

Une lutte s'installe entre l'eau (=symbole de la vie) et le feu (=symbole de la destruction, de la mort) avec la victoire de ce dernier. « chuintant » bruit continu.

Pire encore, l'eau « s'évapore » : disparition l.

31 : l'odorat cette fois, mais moins important que le sens de la vue. « pestilence » : odeur infecte, « fadeur nauséeuse » : manque de vie, commun. « viscère » : boyaux. l.33-34 : on retrouve ici les termes, un peu modifié, des lignes 25-26 : cette fois, la destruction est totale : ces éléments sont réduits en poussière : destruction complète de l'environnement du « il ».  comme pour la ligne 29, quand l'eau s'évapore.

Ici les éléments solides disparaissent à leur tour.

Plus qu'une destruction, c'est une disparition.. »

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