Madame Bovary : Le Rêve d'Emma (Partie II Chapitre 12) - Flaubert- commentaire
Publié le 29/01/2012
Extrait du document
Plan : I Les influences de l’auteur
1.
Utilisation de la nature :
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Le désir d’évasion :
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Dans l’expression de ses sentiments, Emma montre qu’elle veut avoir une vie joyeuse où elle n’aura pas de problèmes comme dans les romans qu’elle a lue étant au couvent L’expression des sentiments est une valeur forte du romantisme. Flaubert s’appui dessus en utilisant des hyperboles « les jours tous magnifiques « et « facile et large « et en appuyant bien sur les sentiments d’Emma dans le rêve.
«
− « des dômes, des ponts, des navires, des forêts de citronniers et des cathédrales de marbre
blanc » ( ligne 5 à 6)
− « L’horizon, infini, harmonieux, bleuâtre » (ligne 19)
Personnification :
− «les clochers aigus portaient des nids de cigognes.
» (ligne7)
− « des statues pâles, qui souriaient sous les jets d'eau.
» (ligne 11)
− « l’aube blanchissait les carreaux » (ligne 21)
Comparaisons :
− « leur existence serait facile et large comme leurs vêtements de soie » (ligne 15 à 16)
− « chaude et étoilée comme les nuits douces qu'ils contempleraient.
» (ligne 16)
Organisation du texte :
Texte découpé en quatre parties
P1 (ligne 1 à 2) : Le moment où Mme Bovary s’endort
P2 (ligne 3 à 16) : Le rêve de la vie future de Mme Bovary
P3 (ligne 17 à 19) : Moment ou le rêve de Mme Bovary se mélange à la réalité
P4 (ligne 20 à 22) : Moment où Mme Bovary se réveille
II La critique d’Emma
1.
Le bovarysme d’Emma dans l’extrait
Vie triste et ennuyeuse donc elle s’enfuit dans ses rêves :
− « Emma ne dormait pas » (ligne 1)
− « Tandis qu’il s’assoupissait à ses cotés, elle se réveillait en d’autre rêves.
» (ligne 1 à 2)
Le fait qu’Emma s’enfuit dans ses rêves montre son désir de fuir les problèmes et l’ennui de
la réalité tout en conservant certains éléments comme Rodolphe et sa promesse de fuite.
Du rêve à la réalité :
− « Sur l’immensité de cet avenir qu’elle se faisait apparaitre, rien de particulier ne surgissait »
(ligne 17 à 18) .
Ici Flaubert utilise une hyperbole «l’immensité de cet avenir » pour montrer à
quel point Emma déteste sa vie et a déjà fait des projets pour sa vie future avec Rodolphe.
− « les jours tous magnifiques se ressemblaient comme des flots » (ligne 18 ).
Dans son rêve,
Emma rêve d’une vie de princesse où tous les jours seraient magnifiques et différents.
Or
dans la réalité, les jours sont tous ressemblants et monotones, ainsi ce passage montre un
mélange entre la fiction du rêve d’Emma Bovary qui est parfait avec « les jours tous
magnifiques » et la réalité mo notone et ennuyeuse avec « se ressemblaient comme des
flots ».
Un triste retour à la réalité :
− « L’enfant se mettait à tousser dans son berceau » (ligne 19) Montre le devoir de mère
qu’Emma possède dans la réalité, et, c’est ce devoir qu’elle fuit dans so n rêve
− « Bovary ronflait plus fort » (ligne 19) le fait que Charles Bovary ronfle nous montre les
défauts que Mme Bovary rencontre dans la réalité
− « Emma ne s’endormait que le matin » (ligne 19).
»
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