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MAC ORLAN Pierre : sa vie et son oeuvre

Publié le 24/11/2018

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MAC ORLAN Pierre, pseudonyme de Pierre Dumarchey (1882-1970). Mac Orlan est né à Péronne (Somme). Arrivé à Paris en 1900, il connaît une jeunesse pauvre et, jusqu’en 1914, subit des fortunes diverses. Il se lance sur les routes, sillonne l’Europe, tout en écrivant des contes humoristiques, notamment pour le Journal. A la suite de la guerre, il écrit le Chant de l'équipage (1918), qui est son premier succès. L’essentiel de ses romans paraîtront dans l’entre-deux-guerres. Plusieurs d’entre eux inspireront des films, dont certains compteront parmi les chefs-d’œuvre du cinéma parlant : Marguerite de la nuit (1925), le Quai des brumes (1927), la Bandera (1931). Membre de l’académie Goncourt, Mac Orlan a aussi écrit de nombreux essais, réunis dans Masques sur mesure (1937) et Villes (1966), des poèmes en prose et des chansons qu’ont interprétées Catherine Sauvage, Germaine Montero, Monique Morelli, Juliette Gréco... On lui doit aussi divers recueils de souvenirs (la Lanterne sourde, 1953; le Mémorial du petit jour, 1955, etc.). Depuis 1925, il s’était retiré à Saint-Cyr-sur-Morin, où il mourut à quatre-vingt-huit ans.

 

En tant que romancier, Mac Orlan est assez représentatif de l’imaginaire des « années folles ». A mi-chemin entre l’expressionnisme hérité de Barbey d’Aurevilly, le populisme et le surréalisme naissants, Mac Orlan crée des personnages symboliques au destin extraordinaire (et pathétique). Aussi ne recule-t-il pas devant les images grandioses, riches en connotations fantasmatiques multiples, comme la scène des pendus sur laquelle s’ouvre l’histoire de la Cavalière Eisa (1921). 

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