Lucie Aubrac et la résistance
Publié le 26/01/2022
Extrait du document
«
Début de la résistance
En juin 1940, La France humiliée signe l'armistice avec Hitler et le gouvernement de Vichy
ouvre la voie de la collaboration.
Dans l'ombre et la clandestinité une autre voie s'ouvre c’est
celle de la résistance dont Lucie et son mari furent deux figures majeures.
Engagé dans la Résistance qui commençait à s’organiser, Raymond (le mari de Lucie Aubrac)
fut fait prisonnier par les Allemands le 21 juin 1940.
C’est grâce à sa femme qu’il s’évada.
En
effet, elle lui fit parvenir un médicament qui lui provoqua une forte fièvre.
Transféré à
l’hôpital, il était alors plus facile à faire évader.
Ils gagnèrent ensuite ensemble la ville de
Lyon où Lucie enseignait au lycée de jeunes filles.
Elle dit je cite :
« L’engagement dans la Résistance, personne ne l’oblige.
On est volontaire.
On est dans un
pays qui avait une tradition démocratique, où on avait l’habitude d’écrire, de parler.
On se
sent responsable, surtout quand on enseigne l’Histoire.
Je ne me suis pas sentie du courage
en faisant ces choses-là.
J’ai toujours pensé que les gens qui avaient raison avaient
forcément la force et le succès.
Si bien que j’ai toujours été optimiste et je ne me suis jamais
engagée en pensant que je n’allais pas gagner.
»
À l’automne 1940, Lucie rencontra Jean Cavaillès, professeur de philosophie et Emmanuel
D’Asier de la Vigerie, journaliste.
Cette rencontre fut décisive.
Raymond et elle consacré alors tout leur temps libre aux activités de « la dernière colonne »
elle distribuait alors des tracts, participé à des sabotages….
Ce dernier avait créé une organisation antinazie et anti-gouvernemental de Vichy : la dernière
Colonne.
Raymond et Lucie décidèrent alors de s’investir alors dans les activités de cette
organisation.
Ainsi, après la naissance de leur premier enfant, Jean-Pierre, en mai 1941, le
couple aida Emmanuel D’Astier à créer un journal résistant.
La création de ce journal marqua
le début du mouvement « Libération »
Le couple adopta alors différents pseudonymes, dont celui d’Aubrac pour échapper aux
persécutions de la guerre.
C’est ce pseudonyme que l’on retient aujourd’hui.
Leurs activités
ne cessaient pas et le mouvement Libération devint bientôt le plus important en zone-Sud
après le mouvement Combat..
»
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