Lorsque le romancier crée des personnages, ne cherche-t-il qu’à imiter le réel ?

« b.

L’illusion de la réalité i.

Les romanciers ne peuvent pas retranscrire la réalité parfaitement, ils n’en donnent que l’illusion.

Ils ne peuvent pas car c’est trop long / trop imprévisible / pas intéressant pour le lecteur de connaitre tous les détails Développement : Introduction Au XIXe siècle naît le réalisme.

Balzac, Stendhal, Hugo ou Zola veulent montrer le monde avec la vraie misère qui y existe.

De ce fait ils écrivent réel le plus fidèlement possible.

Zola mènera des observations suivie expérimentation pendant que Balzac classera les hommes à la manière de Buffon.

Mais nous pouvons nous demander : « Lorsque le romancier crée des personnages, ne cherche-t-il qu’à reproduire le réel ? » Nous allons répondre à cette problématique en trois axe qui sont premièrement comment et pourquoi le romancier imite t-il le réel, puis la façon dont il passe du réel à l’imaginaire pour conclure sur l’impossibilité qu’à le romancier à retranscrire parfaitement le réel, l’illusion de la réalité qu’il donne. Développement : A la seconde moitié du XIX siècle les romanciers veulent reproduire le plus fidèlement possible le réel.

De ce fait Balzac cherche à travers son roman réaliste à faire concurrence à l’état civil grâce à tout ses personnages crée dans La Comédie Humaine , tel que « Nicolas Poussin » dans Le chef d’œuvre inconnu .

Pour reproduire le réel le plus exactement possible, les écrivains utilise différents moyens.

Ils utilisent une description détaillée et le plus réaliste possible des personnages, en donnant des détails physiques et intellectuels.

Le romancier peut aussi insérer ses personnages dans un milieu et une société, ainsi le romancier naturaliste expérimente ses propres personnages.

De ce fait Zola propose des personnages qui sont des expérimentations de leurs milieux sociaux et familiaux.

Il analyse, construit des arbres généalogiques pour montrer l'influence de l’hérédité comme l’arbre généalogique des Rougon-Macquart.

Cette idée continue au début du XXe siècle : Proust avec À la recherche du temps perdu , montre l'évolution de milieux sociaux à travers des personnages mondains. Le fait d'imiter le réel peut montrer que le romancier à l'intention d'agir sur le réel, notamment dans le roman engagé.

Au XIXe siècle, l’essor de l’industrialisation, les conditions de travail effroyables et les salaires de misère des ouvriers conduisent des écrivains à s’engager dans la dénonciation de ces injustices.

C’est le cas de Victor Hugo dans Les Misérables.

De plus imiter le réel permet aux lecteurs de se reconnaitre et de s’identifier se qui permettra d’éveiller un intérêt envers l’œuvre.

Mais ces personnages ne font pas qu’imiter le réel et le reproduire.

Une simple reproduction du réel de captiverais pas le lecteur. Le roman n’est pas qu’une imitation du réel, il permet aux lecteurs de découvrir de nouveaux univers qui jusqu’à là étaient inconnu pour le lecteur.

De ce fait les héros ce démarque souvent du réel, le fantastique est dans ce cas là souvent mis en œuvre tel que dans Melmoth, l'homme errant de « Charles Robert Maturin ».

De plus les héros de guerres sont idéalisés et ont toutes les. »