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lorenzaccio acte 4 scnene 3

Publié le 03/05/2014

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3/5/2014 Lor enzacio - Alfr ed de M usset - Acte IV, scène 3, monolog ue de Lor enzo Introduction Cette scène de l'Acte IV de Lore nzaccio de Alfred de Musset est encore liée à la vengeance. Le spectre dont il parle peut renvoyer de manière indirecte à Hamlet ou à l'apparition de Lorenzo à sa mère. Il y a ici beaucoup de questions posées. Lorenzo organise l'assassinat d'Alexandre : il lui fait croire que Catherine est dans sa chambre et qu'elle l'attend. Lecture ACTE IV, SCENE 3 Ex t rait LORENZO Seul. De quel tigre a rêvé ma mère enceinte de moi ? Quand je pense que j'ai aimé les fleurs, les prairies et les sonnets de Pétrarque, le spectre de ma jeunesse se lève devant moi en frissonnant. ô Dieu ! pourquoi ce seul mot, « à ce soir », fait- il pénétrer jusque dans mes os cette joie brûlante comme un fer rouge ? De quelles entrailles fauves, de quels velus embrassements suis- je donc sorti ? Que m'avait fait cet homme ? Quand je pose ma main là, et que je réfléchis, - qui donc m'entendra dire demain : je l'ai tué, sans me répondre : Pourquoi l'as- tu tué ? Cela est étrange. Il a fait du mal aux autres, mais il m'a fait du bien, du...

« 3/5/2014 Lorenzacio - Alfred de Musset - Acte IV, scène 3, monologue de Lorenzo http://bacdefrancais.net/lorenzaccio_IV_3.php 2/3 O reste et E giste : O reste est le fils d'A gam em non et de C lytem nestre, il dirigeait l'arm ée grecque.

Exilé par C lytem nestre qui a tué son père et pris un am ant : Egiste, il revient et, poussé par sa sœ ur, tue sa m ère et l'am ant. A nnonce des axes E tude I.

L es interrogations sur son acte U n acte contre sa nature : le m eurtre paraît incom patible avec sa nature profonde : les im ages du passé le m ontre « j'ai aim é ». L’observation de la nature paisible « les fleurs », « les prairies » -> goût pour la solitude et l'isolem ent.

Il égalem ent est am ateur de poésie : « les sonnets de Pétrarque ». -> Sa nature d'origine paraît incom patible avec le crim inel qu'il devient. R em ise en cause de ses m otivations : il n'en a pas de véritables pour tuer A lexandre : « Q ue m 'avait fait cet hom m e ? », « m 'avait-il offensé alors ? » -> Retour d'hum anité envers A lexandre : « il a fait du m al aux autres m ais il m 'a fait du bien, du m oins à sa m anière ». Lorenzo bénéficie d'un traitem ent particulier « Si j'étais resté tranquille » : c'est lui-m êm e qui est allé le chercher. Lorenzo est com m e poussé par des forces qu'il ne contrôle pas. U n acte qui le dépasse : beaucoup de phrases interrogatives : « Pourquoi » répété 4 fois, « que veut dire cela ? » -> D oute, hésitation. « cette joie brûlante com m e un fer rouge » O xym ore (« joie brûlante ») qui m ontre que le plaisir contraste avec la douleur de tuer -> m asochism e caché. « le spectre de m on père m e conduisait-il ? », « j'ai tout quitté » -> Folie ? Le m eurtre d'A lexandre est associé à la propre destruction de Lorenzo : m étaphore filée : « la seule pensée de ce m eurtre a fait tom ber en poussière les rêves de m a vie », « ruine », « corbeau sinistre » (annonce la m ort des deux.) Les interrogations de Lorenzo sur l'assassinat se doublent d'interrogations sur sa personne. II.

L es interrogations sur sa personne Son hérédité : il se présente com m e issu d'une hérédité féroce et m ystérieuse : « de quel tigre...

? », « de quelles entrailles fauves, de quels velus em brassem ents...? » -> im ages de la sexualité et de la brutalité troublantes. La seule fois où son père est évoqué, c’est sous la form e d’un spectre. Interrogation sur sa nature hum aine « sont-ce bien les battem ents d'un cœ ur hum ain ? » Illusions sur sa personne : il pense être un être d'exception, il y a une exaltation du m oi : « suis-je le bras de dieu ? » A llusion a l'archange G abriel « épée flam boyante ».. »

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